![]() Je considère les libertins comme des cousins. Mais ce genre de cousins que l’on croise une fois par an et dont on se dit qu’il y a quand même des personnes étranges dans la famille. Ceux qui mangent de la salade au dessert par exemple. Ou ceux qui ne disent ni chocolatine, ni pain au chocolat mais un truc du genre couque au choc. Ceux qui te demandent si tu as une bonne vieille clé à sardine pour compresser leur tube de dentifrice. Ceux qui lacent leurs chaussures avec un nœud oreille de lapin mais qu’ils appellent ça un nœud de Mickey parce que leur arrière-grand-père, spéléologue helvète fribourgeois, leur a appris comme ça quand ils avaient 3 ans. Bref, des gens gentils mais qui ne paraitraient pas différents s’ils avaient 4 yeux et parlaient alien en se léchant les sourcils avec la langue. Et, en fait, je suis conscient que c’est moi qui suis ce cousin étrange. Dans une discussion de libertin, nous sommes de ceux qui disent que ce n’est pas la femme qui décide mais le dominant ou la dominante. Ceux qui affirment que le plaisir peut venir de la contrainte, de la douleur, de l’obéissance ou d’autres choses aussi bizarres et bigarrées que la cire chaude de bougie froide, l’humiliation objetifiée et l’asphyxie par gorge profonde ou masque à gaz. Bref, oui, je sais que nous sommes un peu la famille Adams qui débarque dans une soirée bingo du troisième age.
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Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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