​“J’ai deux passions dans la vie. La sexualité de groupe et les maisons normandes” (Jean-Pierre Marielle)

Je conseille de voir ou revoir le film de Claude Berri, Sex-Shop (1972). Non seulement pour la musique de Serge Gainsbourg, la présence (certes légèrement surjoué) de Jean-Pierre Marielle, l’apparition de Jacques Martin (qui ne s’est jamais remis de ne pas continuer à être acteur) mais aussi pour le thème exploité qui couvre bien l’état d’esprit des années 70 où on aborde avec décontraction les relations de couple, le libertinage, la prostitution, les sex-shops en commençant par les accessoires SM (dès la dixième minutes) et les fétichismes. On y voit aussi la notion de forcer le consentement et celle de transgenre. Et malgré ce que pensent nos jeunes millennials, on n’a pas inventé grand chose depuis. Ce n’est pas un film pornographique. C’est mieux que 50 nuances de gastro en tout cas. Et ce film n’est pas retenu comme extraordinaire car, malheureusement, le personnage principale est joué par Claude Berri lui-même. Il faut l'avouer il est meilleure réalisateur qu’acteur. Et le film se perd un peu dans la déclinaison de l’échangisme sous toutes ses formes pour finir dans la croisière s’amuse. Reste un témoignage de la sexualité post soixantuitarde dont les problématiques n’ont pas beaucoup évolués. Clin d’oeil : on peut y voir Coluche en figurant lors de la dédicace du livre. Il y a aussi quelques belles apparitions qui donnent un goût particulier à ce film. Entre autres : Claude Pieplu et Catherine Allegret.

Ethan

Les rencontres agréables sont quand même assez rares dans le BDSM. Je dis cela alors que  j’ai plutôt tendance à rester dans mon coin. Un peu fainéant, ratant des dates qui conviennent rarement ou trop loin géographiquement. En plus, comme je l’ai déjà mentionné, ma soumise et moi vivons à distance et avons des responsabilités parentales. Donc pas facile et surtout frustrant car nous aimerions avoir des discussions, des débats, voire plus avec de vraies personnes. Il est donc extrêmement rare que le hasard fasse bien les choses.
Enfin rare… Quand on se rend dans un bon love store, il y a des chances qu’on croise de bonnes personnes…