Les mots écartelés : la punition, seconde partie.![]() Seconde partie de l'étude de la punition. Ici nous abordons la pratique et les conditions de sa mise en oeuvre. 1) Les grandes règles de la punition a) La punition doit être juste Il est important pour ma soumise que je ne confonde pas punition et exercice, renforcement, dressage ou discipline. La majeure partie des soums veulent un dominant juste. Peut-être dur mais juste. La punition est la seule action qui est motivée par l’échec de la soumise. Il faut faire la différence entre un caprice du dom, un ordre, un exercice même douloureux et une sanction. Il ne faut donc pas confondre une séance d’impact comme exercice SM et une séance punitive de cravache. Il faut aussi faire la différence entre la punition et les tourments physique et psychologique que l’on peut faire subir à une soumise en séance. Celle qui concerne le fait de repousser les limites par exemple.
1 Commentaire
![]() Vite, vite, viens voir, il y a la checklist d’Ethan Dom ! A l’origine de ce blog, il y a une démarche personnelle. Mais en sus d’évoquer ma paire, il y a une volonté de partager avec mes paires. Or je n’ai jamais étudié ni réfléchis à mon audience. Il s’avère que selon le courriel reçu et vos commentaires (toujours dans la bienveillance, merci), je me suis aperçu que beaucoup parcouraient mes écrits dans le but d’obtenir des réponses. Je croise quelques commentaires de soumises aguerries qui ont cumulées quelques déboires. Mais la plus grande partie sont des lectrices « débutantes » qui se posent la question « j’ai envie mais comment puis-je faire ? » ou « comment reconnaître le maître idéal pas collant mais qui s’occupe de moa ? ». Ce sont les deux principales questions. La réponse à la seconde question est simple : les bons maîtres sont pris ma bonne dame. Mais si vous en voulez un excellent, je peux vous trouver un créneau en 8, entre 21h et 23h. Pouf, pouf…Je reprends après cette galéjade égotique. ![]() L’ondinisme, plus communément appelé uro (urolagnie)…Ni ma soumise, ni moi ne sommes particulièrement fans de cette pratique. Et pourtant je l’ai utilisé assez régulièrement et dès le début de notre relation. Face aux interdits de l’éducation et comme le dit ma soumise « le pipi c’est sale », nous ne voyons pas cela comme quelque chose d’attirant. Force est de constater que c’est un outil puissant de domination. A notre seconde rencontre, j’avais fait pisser ma chienne en se rendant à quatre pattes aux toilettes avec laisse et collier pour uriner dans la douche. Avec les phrases humiliantes qui accompagnent cette action, l’animalisation de la soumise est toujours un succès. Depuis, nous avons eu l’occasion de sortir en pleine nature pour ce faire ce qui est plus appropriée pour une chienne. Dans la Discipline, la maitrise du droit de miction est quasiment un passage obligé. Dans les sessions 24/24, elle doit demander pour utiliser et répondre au téléphone, se changer, manger, boire et aller aux toilettes. Dans ce dernier cas, je demande souvent qu’elle est son envie sur une échelle de 0 à 5 et je décide si oui ou non je la laisse aller. Lors des sessions bondage et/ou sexuelles là aussi le travail sur la vessie est intéressant. En effet, l’envie d’uriner à tendance à bloquer la jouissance. Toutes les personnes ne sont pas égales sur ce sujet. Mais la plupart du temps il y a une frustration due au simple fait que le maître autorise sa soumise à jouir, ou qu’il la force par un objet vibrant, et qu’elle n’y arrive pas parce qu’elle a envie d’uriner. ![]() Dernièrement sur un rezossossial dédié au BDSM, j’ai lu cette question : « Quelqu'un a-t-il/elle déjà pratiqué la torture jusqu'à l'évanouissement ? Dans quelles conditions ? Quelles étaient les sensations ? Et si en tant que Sado, vous réalisiez ce fantasme, comment mettriez-vous à profit la situation une fois le/la maso évanoui(e) ? » Je n’ai pas de jugement personnel sur l’auteur de cette question car elle à l’image de plusieurs autres qui paraissent incongrues. La génération Z (et un petit bout de la Y) s’ébroue et devient adulte, abreuvée de jeux vidéo, ayant appris le sexe au travers de youporn et ayant comme originalité supplémentaire la transmigration des idées. Par exemple, My Little Poney devient un fantasme viable au travers des Furry Sex. Quand je lis ce genre de question je ressens un énorme vertige. Vertige de la distance entre mon vécu et celle d’une nouvelle génération à qui on aimerait offrir quelques connaissances mais dont les biais cognitifs sont différents. Revenons donc à la question. |
Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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