![]() Article jumelé : test d’une chambre d’hôte coquine et d’un martinet artisanal Eva Sybarie. C’est à la mode et c’est bien. Les chambres coquines se démocratisent. Avec leurs petites options BDSM sympathiques. Particulièrement cet accessoire que l’on trouve dans chaque club libertin même s’il est mal placé et incomplet : La Croix de Saint André. Elle représente désormais le symbole de ceux qui glissent du vanille au parfum plus épicé.
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Les mots écartelés 8![]() Voici le sac d’étiquettes que j’ai collé à l’insu du plein gré des doms. Sait-on jamais : 4 ou 5 nouvelles catégories de dom vont peut-être éclore officiellement. C'est en tout cas ma proposition pour que puissiez vous y reconnaitre quand vous croisez des dominants et ce au-delà de leur propre identification. Les mots écartelés partie 7![]() Warning : ne pas lire si vous n’avez pas une réelle capacité au second degré et à la remise en question personnelle. Ils et elles n’aiment pas les cases. Surtout dans le BDSM, surtout les doms. C’est pour cela qu’il y a autant de mots pour évoquer une personne dominante. Et le spectre est trèèèèèèèès large : primal, alpha, rigger, shibariste, top, hédoniste, sensualiste, sadique, caregiver, daddy, castrateur (trice), déesse, monseigneur (j’en pince pour celui-là) prédateur (comme si primal n’était pas assez fort, à moins que ce soit lié au film du même nom)… Je passe sur toutes les traductions utilisées tel quel pour impressionner : maitre, meister, maestro, senseï…J’en oublie et le temps que je publie ce texte d’autres vocables viendront s’ajouter car il est important de spécifier son côté unique. Dors et déjà, vous avez envie de me crier un truc du genre “rigger ce n’est pas dom”, “alpha c’est au-dessus de dom”, “primal c’est être à l’écoute de ses instincts”. Oui, je vous entends. J’entends surtout l’égo qui tente par tous les moyens de se rassurer, de défendre sa tourelle de fierté. Malgré ce désir ardent de vouloir paraitre le seul si ce n’est le meilleur. Allant contre cette peur de révéler l’essence même des dominants et dominantes, je tiens à partager mes observations. Comment se dépêtrer dans les vocables de doms ? Quelques règles simples à l’usage des libertins qui veulent rencontrer dans un cadre BDSM :
Dans tous les cas on garde à l’esprit que : se soumettre est une force, dominer est une responsabilité. ![]() En fait non, ce ne sont pas les libertins que je déteste. Les libertins, pour ceux qui philosophent un peu cette pratique, pensent que c’est au travers du corps que l’on fait exploser le cerveau. C’est une activité initiée par le charme et la beauté qui libère des endorphines et va donc noyer le cerveau de vagues de jouissances. Le tout enflammé par un contexte hors des mœurs bienpensantes. La transgression sociale est l’étincelle qui enclenche le tout mais l’ensemble de l’action est classique : les caresses stimulent le plaisir. Mais ceux que j’abhorre désormais au même titre que les simili maitre du BDSM ce sont les libertins soi-disant sensibles au BDSM. En fait nos cousins d’une sexualité alternative pensent maitriser les aspects du BDSM en jouant avec des fouets en plastique, une paire de menottes et des fessées. Mais ils ne comprennent pas que le BDSM traite l’esprit avant le corps. La discipline, le bondage, la mise à disposition sexuelle et plein d’autres fétichismes précis. C’est avant tout l’esprit que l’on vise en le poussant au lâcher prise. Il y a l’acceptation, la confiance, le chemin à parcourir dans un dénuement total où on rencontre l’autre et surtout soi-même. ![]() Je considère les libertins comme des cousins. Mais ce genre de cousins que l’on croise une fois par an et dont on se dit qu’il y a quand même des personnes étranges dans la famille. Ceux qui mangent de la salade au dessert par exemple. Ou ceux qui ne disent ni chocolatine, ni pain au chocolat mais un truc du genre couque au choc. Ceux qui te demandent si tu as une bonne vieille clé à sardine pour compresser leur tube de dentifrice. Ceux qui lacent leurs chaussures avec un nœud oreille de lapin mais qu’ils appellent ça un nœud de Mickey parce que leur arrière-grand-père, spéléologue helvète fribourgeois, leur a appris comme ça quand ils avaient 3 ans. Bref, des gens gentils mais qui ne paraitraient pas différents s’ils avaient 4 yeux et parlaient alien en se léchant les sourcils avec la langue. Et, en fait, je suis conscient que c’est moi qui suis ce cousin étrange. Dans une discussion de libertin, nous sommes de ceux qui disent que ce n’est pas la femme qui décide mais le dominant ou la dominante. Ceux qui affirment que le plaisir peut venir de la contrainte, de la douleur, de l’obéissance ou d’autres choses aussi bizarres et bigarrées que la cire chaude de bougie froide, l’humiliation objetifiée et l’asphyxie par gorge profonde ou masque à gaz. Bref, oui, je sais que nous sommes un peu la famille Adams qui débarque dans une soirée bingo du troisième age. Les mots écartelés : la punition, seconde partie.![]() Seconde partie de l'étude de la punition. Ici nous abordons la pratique et les conditions de sa mise en oeuvre. 1) Les grandes règles de la punition a) La punition doit être juste Il est important pour ma soumise que je ne confonde pas punition et exercice, renforcement, dressage ou discipline. La majeure partie des soums veulent un dominant juste. Peut-être dur mais juste. La punition est la seule action qui est motivée par l’échec de la soumise. Il faut faire la différence entre un caprice du dom, un ordre, un exercice même douloureux et une sanction. Il ne faut donc pas confondre une séance d’impact comme exercice SM et une séance punitive de cravache. Il faut aussi faire la différence entre la punition et les tourments physique et psychologique que l’on peut faire subir à une soumise en séance. Celle qui concerne le fait de repousser les limites par exemple. Les mots écartelés : la punition, première partie![]() Ceci est une approche partielle de la punition car c’est une partie intégrante et extrêmement importante du BDSM. N’hésitez pas à apporter votre pierre à l’édifice. Nous baignons dans le péché de part de notre culture et chacun à une vision personnelle de la punition. Je n’exclus pas de faire évoluer ce texte au fur et à mesure de l’avancée de réflexions et expériences. Reste qu’en lisant ces lignes vous allez vous apercevoir que la punition est passée du statut de pilier de l’autorité d’état à un outil d’affranchissement dans le BDSM. ![]() Envie d’évasion, envie de tranquillité sans les enfants, envie de se retrouver seul avec ma compagne. Et surtout envie de dominer ma soumise durant un weekend complet. Qu’elle entre dans sa condition de soumise sur une longue période pour profiter au maximum du lâcher prise et du soulagement mental et physiologique que cela procure. Mouaih…ça, c’est l’intro idéale du dom parfait. La vérité c’est que je suis encore fatigué 2 mois après mon opération de réduction de l’estomac. J’ai commencé à perdre beaucoup de poids mais je suis toujours épuisé avec beaucoup de difficulté à m’alimenter normalement. Donc, cette envie de prendre un weekend juste pour nous n’est pas tant un rendez-vous touristique en amoureux qu’une première étape symbolique de reprise en main de ma vie. C’est un nouveau bol d’air et aussi, avouons le franchement, un redémarrage de nos pratiques BDSM. Bref, on s’en fiche, me direz-vous, balances du rêve et pas du crève. Fais-moi mal Johny, moi j’aime l’amour qui fait boum. Même si John a failli mourir en plein vol, un matin d’automne. ![]() (L2Q2O2P Vol 2 : Les Questions Qu'On Ose Pas Poser - Comment appelle-t-on une branlette espagnole dirigée à la badine ? Une cravache de notaire ? - Peut-on traiter sa soumise fontaine de cruche ? - Un huissier dominant attend-il toujours une minute avant de procéder à la saisie de sa soumise ? - À propos des tarifs d’entrée dans les clubs, doit-on faire : - Demi-tarif pour les demi-sexuels ? - Faire payer en liquide les gender fluid ? - Tarif de groupe pour un gang-bang ? - Tarif de croupe quand on porte un plug ? - Les travestis peuvent-ils payer en traveller check ? - Peut-on dire que deux personnes transgenres qui s’accouplent dans une voiture font une transfusion dans un transport ? - Un sadomasochiste vegan aime-t-il se faire flageller par un fouet en cuir en guise de rédemption ? - A propos du métier de cuisinier : - Est-ce le seul métier où on dresse en dernier ? - Peut-on abaisser l’appareil de la soumise, lui blanchir l’oignon et lui saucer ses abatis pour l’humidifier pour lui faire gouter la quenelle ? - Doit-on obligatoirement appeler la soumise Julienne ou Maryse et le soumis Kouglof ? - En cours de session faut-il continuellement rectifier (la position), et réduire (en esclavage) ? - Peut-on racler le chinois en évitant d’être wok ? - L’humiliation ultime d’un soumis vegan est-elle de le traiter de porc et une soumise vegan de truie ? - Un primal de type bear part-il en hibernation en s’enfonçant un bouchon de mucus dans l’anus chaque hiver ? - L’amour courtois c’est du poli amour ? - Est-ce que péter sur un briquet est du Fireplay ? Vous n'avez pas sourit ? répétez 5 fois à voix haute : Alex en latex avec sa Rolex sur son Solex aime le sexe sans complexe et s’excite avec un index dans l’annexe. Ethan Illustration : Le grand Restaurant, 1966, réalisé par Jacques Besnard. |
Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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