![]() L’ondinisme, plus communément appelé uro (urolagnie)…Ni ma soumise, ni moi ne sommes particulièrement fans de cette pratique. Et pourtant je l’ai utilisé assez régulièrement et dès le début de notre relation. Face aux interdits de l’éducation et comme le dit ma soumise « le pipi c’est sale », nous ne voyons pas cela comme quelque chose d’attirant. Force est de constater que c’est un outil puissant de domination. A notre seconde rencontre, j’avais fait pisser ma chienne en se rendant à quatre pattes aux toilettes avec laisse et collier pour uriner dans la douche. Avec les phrases humiliantes qui accompagnent cette action, l’animalisation de la soumise est toujours un succès. Depuis, nous avons eu l’occasion de sortir en pleine nature pour ce faire ce qui est plus appropriée pour une chienne. Dans la Discipline, la maitrise du droit de miction est quasiment un passage obligé. Dans les sessions 24/24, elle doit demander pour utiliser et répondre au téléphone, se changer, manger, boire et aller aux toilettes. Dans ce dernier cas, je demande souvent qu’elle est son envie sur une échelle de 0 à 5 et je décide si oui ou non je la laisse aller. Lors des sessions bondage et/ou sexuelles là aussi le travail sur la vessie est intéressant. En effet, l’envie d’uriner à tendance à bloquer la jouissance. Toutes les personnes ne sont pas égales sur ce sujet. Mais la plupart du temps il y a une frustration due au simple fait que le maître autorise sa soumise à jouir, ou qu’il la force par un objet vibrant, et qu’elle n’y arrive pas parce qu’elle a envie d’uriner.
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![]() Il m’arrive d’échanger épistolairement avec des hommes et femmes, dom et soum. Je m’excuse d’ailleurs de ne pas être bon dans le suivit de ces échanges. Je suis mal organisé, brouillon, je me perds. Surtout ces temps-ci. Je dis souvent la même chose : je remercie pour leur lecture assidue et j’aimerais savoir quel thème leur plait le plus. D’ailleurs n’hésitez à revenir vers moi avec des conseils ou des envies. C’est toujours intéressant et motivant. Dernièrement, une correspondante, désirait plus de textes concernant les séances. Et de les faire en version courte. Je pense que c’est une critique à peine voilée du fait de mes introductions trop longues. Oui, comme là maintenant. Mais bon, l’ego c’est légal. Je répliquais que je redoute les redondances et la routine textuelle. Elle ma répondu qu’il faut revenir aux bases. Alors back to basic : une séance en 500 mots (Outre les 155 déjà posés). Quelle date ? Quel pays ? USA dans les années 90, Paris début 2000, 2010 au Maroc ? maintenant en Savoie ? Je lance les dés. Parce qu’à la base, l’idée du blog était de faire « le bilan de ma vie sur la diagonale de la sensualité ». Et puis, petit à petit, les anecdotes croustillantes ont été mises de côté car j’ai entretenu des relations plus ou moins longues en BDSM. Et quelques « collègues » trouvaient que je passais pour un collectionneur. Mais je pose la question. : vous préférez un homme qui n’a pas eu d’expérience et qui baise mal ? Ou un qui a suffisamment d’expérience pour donner des sensations fortes ? Je crois que la question elle est vite répondue. (Alors tu peux continuer à te masturber comme une collégienne, seule dans le lit dans tes draps bleus froissés. Ou alors tu me contacte et alors on pourra parler.) :) Parce que pour avoir de l’expérience, il faut quelques heures de vol. Il n’y a pas à tortiller. Et puis je n’ai pas la carrière d’un hardeur non plus. La moyenne d’un homme serait de 14 partenaires dans une vie. Oui bah, voilà quoi … Je dois être un tout petit peu au-dessus. Le pire c’est que j’ai toujours eu l’impression de ne faire que des rencontres exceptionnelles. Sauf une ou deux moyennes. Bref. j’ai ajouté une réflexion liminaire après l’introduction. Mais cela m’a permis de réfléchir. Vous savez la peur de la page blanche. Pouf pouf Comme je disais, avant de rentrer pleinement et consciemment dans le BDSM, j’ai toujours été un beau parleur, un peu manipulateur, imaginatif et dominant. Voici une anecdote qui concerne la volonté de sortir des carcans. ![]() Exploration le temps d’un week end sur la thématique de l’enfermement qui peut être pratiqué de diverses façons bien évidemment. On pense en premier lieu au bondage et au shibari. Il y a aussi les accessoires comme les enveloppes de latex qui ne laissent que deux trous aux narines pour respirer. Et d’autres comme les masques à gaz, les combinaisons de sudation et les brancards gonflables. Ce sont les adeptes de la claustrophilie. Le BDSM outre-Atlantique est très créatif dans ce domaine. Bien évidemment, il y a aussi les pratiques que je déconseille totalement comme le sac en plastique ou la pendaison murale. Nous atteignons là la sphère des risques trop importants. On confond à mon avis, la sensation de captivité avec celle de la mort. Donc, je vais me contenter de procéder à une captivité plus classique en passant par le territoire de la domination psychologique avec une petite touche d’asphyxophilie. ![]() Il reste tant de choses à faire, à découvrir. Et si nous faisions dans le soft et le gastronomique ? En un mot : Nyotaimori. Pour ceux qui ne connaissent pas, cela vient du Japon. Évidemment avec un nom pareil. C’est le simple fait de manger des sushis et sashimi sur le corps nue d’une femme. Rien de complexe. ![]() Cet été 2018, nous sommes sortis en club ayant pour thème le BDSM. Ce fut une première pour moi et ma soumise. Il fallait bien se confronter un jour à la réalité des autres. Ce weekend ci, notre rencontre se fait sur Lyon. J’ai cherché toutes les soirées. Je jette mon dévolue sur la Krypte qui est la partie underground de l’Oasis, un sauna tendance gay. Après être sortie en club libertin, il m’a paru plus indiqué de fréquenter la communauté LGBT+ que celle des libertins. Épisode 1, Tinder surprise ![]() Décembre 2015 Un ami me tannait depuis des semaines pour que je m'inscrive sur Tinder. Je n’en voyais pas l’intérêt étant déjà inscrit sur des sites de rencontre thématique qui permettait de temps en temps de sympathiques rencontres. Lui me disait que la plupart des femmes présentes avaient des intentions dissimulées et qu’il en rencontrait pas mal qui voulait juste baiser alors que leur fiche disait le contraire. Donc, en substance, un dominateur qui aspire à la sincérité, n’avait que faire d’une couche supplémentaire d’hypocrisie. Mais en y réfléchissant, Tinder est à l’image de la société. Des personnes bien sous tout rapport qui ont une double vie, des envies et des pratiques secrètes. Il était donc tentant de chercher des femmes sages en apparence pour les dépraver. L’aspect transgressif toujours. Bref, je m’inscris sur Tinder... Le jour où je l'ai brisée ![]() Elle est nue, à genoux sur une couverture. Dans son dos un radiateur diffuse une douce chaleur. Je vais tenter une séance de régression. Elle m’avait fait promettre de le faire. Je compte sur ma position de dominant pour lui imposer une réflexion mais je n’ai pas bon espoir. Une régression est la plupart du temps initié par la soumise, non le dominant. Souvent, je saisis la balle au bond lors d’un questionnement personnel ou une angoisse. J’écoute, j’essaie de diriger la descente en rassurant et en faisant creuser au plus profond des souvenirs. On parle de traumatismes, d’événements précis ou d’un cercle vicieux qui s’est mis en place. Les blessures sont souvent conscientes mais si elles ralentissent encore des années plus tard c’est que le nettoyage n’est pas terminé. C’est la douleur, l’injustice, la culpabilité et, dans le cas du BDSM, un questionnement de fond : comment peut-on aimer être dominée, humiliée, frappée, attachée, etc…Alors qu’on l’a vécu trop jeune, sans consentement ? Je tenterais de répondre à ce sujet sur un autre billet. En attendant, Gwen est là. Je lui demande de me parler des circonstances de son premier viol. Elle avait 6 ans. L’âge de ma fille. J’en tremble à chaque fois. ![]() C'est une une femme évanescente qui traverse l’existence en laissant dans son sillage le parfum du mystère. Elle donne vie au paysage qui l’entoure. Elle est polymorphe, actrice de sa propre vie. A la fois bikeuse hétérocère au sourire de loup, jusqu’à esclave exogame, omnigénésique et doloriste en passant par cette nymphe diaphane à demi nue faisant se lever le soleil d’un regard. Elle livre en photo, par sa plastique mise en scène, ses pensées, ses impressions, son humeur, sa beauté. Une circonvolution d’images envoutante. Elle est inaccessible et attirante. Elle donne des leçons de vie juste de part son être. On pourrait rester juste là à l’observer sans la toucher. Fascinante et pellucide. On hésite à capturer ou capituler face à la captivante captale. Dans son regard, plus que le miroir de son âme, on y trouve des interrogations : « qui es-tu ? Penses-tu être à la hauteur ? Es-tu diabolique ou divin ? Que vas tu faire ? » J’aimerai être ta caféine mais je ne suis que le sucre posé à côté de la tasse. J’attends si tu vas décider d’un geste léger me laisser édulcorer ta vie. Je suis ton Lucifer qui dulcifie les dulcinées. Combien de suce dans ton café ? Ton pouvoir m’handicape, me pousse à dépasser un cap. Ma seule capacité réduite de moitié, celle de mes mots vibrants, brisée par le vent qui s’évanouit aux portes de l’ouïe. Ma langue te fait signe pour s’insinuer entre tes subtils sillons. Tes lèvres je les décrypte. Tes courbes je les agrippe. La vibration des coups, mes mains portées sur ton cou, augmenter ton pouls, te marquer comme un tatoo. Tu souris sereine, sirène silencieuse et licencieuse. Le plus troublant de cette femme, c’est qu’elle ne sait pas qui elle est. Elle est une déesse échouée sur une plage de la Terre, inconsciente de son pouvoir, amnésique de son histoire. Elle traverse le paysage, le temps, mystérieuse, mystique et magnétique. Elle ne fait que vivre, vibrer, voir, visiter. Mais si elle se questionne, elle ne se trouve que basique, normale, banale. C’est le point aveugle de son cerveau. Un astre qui refuse l’attraction. La légèreté qui refuse la gravité. Elle cherche son dieu car elle est une déesse ; Son reflet, sa moitié, celui qui lui renverra l’écho de son âme de par sa seule existence. Elle cherche son amant aimant, son mâle magnétique, son autre pôle pour se poser sur son épaule. Elle veut être attachée et libre de partir sans but pour revenir plus intense. Elle a un prénom : fascination. Ethan Illustration non libre de droit / ethan dom ![]() j'ai honte de l'avouer mais il fut un temps où j'écrivais des nouvelles érotiques pour épancher ma libido. Je viens de retomber sur ce vieux, très vieux, texte. Vous verrez que mon style est certainement moins bon. Surtout, on s'aperçoit que c'est une fiction car les choses sont trop parfaites, trop édulcorées. C'est en souvenir de ces textes que j'estime ratés que j'ai commencé à écrire sur mes vrais anecdotes qui ont plus d'impact. Je publierais d'ailleurs bientôt l'histoire de mon premier vrai trio, histoire de faire la comparaison. Une fois n'est pas coutume, je vous livre donc une vieille fiction. Petit voyage dans le temps. A l'époque vintage où le poil se portait long et où les sextoy n'étaient encore que des godemichets. Une période de ma vie où je n'assumais mon côté dominant que dans l'écriture et non dans le réel. ![]() J’ai rencontré une femme dont le port altier et la physionomie est très proche de Cersei (rousse, sombre manipulatrice, mère du roi des 7 couronnes dans Game Of Throne) jouée par Lena Headey (brune dans la vraie vie). Cette femme est même encore plus belle avec son nez droit, des yeux en amande et des lèvres fines. Ses cheveux bruns courts, ses petits seins fermes, son cul rond et son aura lumineuse. Ce cou royal, ces mains et ces pieds si bien dessinés. Le tout relié par des courbes fines et harmonieuses. Et si vous vous précipitez pour trouver une photo de l’actrice pour avoir une idée, sachez que cette femme n’a pas cet aspect taciturne, machiavélique ou torturée de la reine Cersei. Au contraire, c’est un oiseau virevoltant au dessus de la grisaille qui attire les rayons du soleil pour étinceler. Elle ne pourrait jouer qu’un rôle de reine blanche et positive. Ce n’est pas son physique qui m’a attiré chez elle en premier lieu. Elle même ne s’aime pas physiquement. Pourtant, elle est d’une beauté rare. Autant de par le cœur que de par son corps. |
Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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