Dernièrement sur un rezossossial dédié au BDSM, j’ai lu cette question : « Quelqu'un a-t-il/elle déjà pratiqué la torture jusqu'à l'évanouissement ? Dans quelles conditions ? Quelles étaient les sensations ? Et si en tant que Sado, vous réalisiez ce fantasme, comment mettriez-vous à profit la situation une fois le/la maso évanoui(e) ? » Je n’ai pas de jugement personnel sur l’auteur de cette question car elle à l’image de plusieurs autres qui paraissent incongrues. La génération Z (et un petit bout de la Y) s’ébroue et devient adulte, abreuvée de jeux vidéo, ayant appris le sexe au travers de youporn et ayant comme originalité supplémentaire la transmigration des idées. Par exemple, My Little Poney devient un fantasme viable au travers des Furry Sex. Quand je lis ce genre de question je ressens un énorme vertige. Vertige de la distance entre mon vécu et celle d’une nouvelle génération à qui on aimerait offrir quelques connaissances mais dont les biais cognitifs sont différents. Revenons donc à la question.
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Un petit mot pour donner des nouvelles. Outre le fait que je ressens encore un peu les conséquences de mon AVC (il y a 6 mois…6 mois sans cigarettes et des kilos en trop). Ma soumise et compagne est venue me rejoindre. Et nous sommes confinés ensemble avec nos enfants. Nous étions ensemble avant le déclenchement de la quarantaine et cette crise est un peu une bénédiction puisque cela permet de vivre ensemble depuis plusieurs semaines. On a peut-être trop tendance à penser le « bdsm à plusieurs » comme un passage obligé sans se demander pourquoi et comment. Il y a des variations et même des différences dès qu’il s’agit de se retrouver « à plusieurs ». Attention, je ne traite ici que du coup par coup. Et pas des dominant(e)s avec plusieurs soumis(es) à demeure ou non sur le moyen/long terme. Je l’évoquerais sûrement, c’est un sujet à part entière. Exploration le temps d’un week end sur la thématique de l’enfermement qui peut être pratiqué de diverses façons bien évidemment. On pense en premier lieu au bondage et au shibari. Il y a aussi les accessoires comme les enveloppes de latex qui ne laissent que deux trous aux narines pour respirer. Et d’autres comme les masques à gaz, les combinaisons de sudation et les brancards gonflables. Ce sont les adeptes de la claustrophilie. Le BDSM outre-Atlantique est très créatif dans ce domaine. Bien évidemment, il y a aussi les pratiques que je déconseille totalement comme le sac en plastique ou la pendaison murale. Nous atteignons là la sphère des risques trop importants. On confond à mon avis, la sensation de captivité avec celle de la mort. Donc, je vais me contenter de procéder à une captivité plus classique en passant par le territoire de la domination psychologique avec une petite touche d’asphyxophilie. |
Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Septembre 2024
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