Vous êtes chafouin car dès que vous posez une question on vous se moque de vous ou on vous envoi paître ? Vous en avez marre d’avoir plus de contradicteurs sans explication que d’avis constructifs ? Vous déplorez la horde d’anonymes qui sont en embuscade attendant un nouveau profil de soumise ? Vous êtes écœurés par le peu de dominas gratuites qui s’intéressent à vous malgré votre dévouement affiché ? Vous en avez marre des doms qui vous tutoient dès la première phrase et qui exigent des photos ? Vous êtes perdus dans les méandres d’avis antinomiques sur n’importe quel sujet ? Vous êtes lassés par les sujets sans importances ? Vous en avez assez des règlements de compte ? Vous êtes outrés par le manque de réactivité sur des sujets que vous estimez importants ? Vous perdez espoir au final de ne pas trouver le bon dom, la bonne domina, la merveilleuse soumise ou le parfait soumis ?
C’est normal. Sur les réseaux sociaux, comme dans la réalité, le BDSM n’est PAS une communauté. Mais ce n’est pas inquiétant. Il faut juste le savoir. Et donc, avec le souci d’une analyse la plus objective possible, je vous propose une explication du pourquoi le BDSM n’est pas une communauté.
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![]() On a peut-être trop tendance à penser le « bdsm à plusieurs » comme un passage obligé sans se demander pourquoi et comment. Il y a des variations et même des différences dès qu’il s’agit de se retrouver « à plusieurs ». Attention, je ne traite ici que du coup par coup. Et pas des dominant(e)s avec plusieurs soumis(es) à demeure ou non sur le moyen/long terme. Je l’évoquerais sûrement, c’est un sujet à part entière. ![]() J’ai une révélation qui va choquer ceux qui pensent être des GDD (Gentil Dominateur Débutant) : vous n’existez pas. Ou ne devriez pas exister. Il n’y a pas d’école du BDSM, pas de soumises qui apprennent à bien se faire flageller. Pas de maîtres qui vous prendront en apprentissage. Il n’y a pas de diplôme, d’adoubement, d’autorisation, de bénédiction. Je vous entends. Que dire des sessions de découverte de tout poil que l’on trouve par ci par là ? Malgré toute la bonne volonté des organisateurs dont le leitmotiv est la sécurité et le consentement, nous ne sommes pas loin de l’objet de consommation. Et qui dit consumérisme, dit « le client est roi » et normalisation. Dès que vous pensez en toute bonne foi qu’il faut commencer humblement par le biais d’une association, d’un club ou d’une initiation, vous vous plantez. Voilà pourquoi en 3 points. J’espère que ce sera assez concis. |
Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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