![]() Vite, vite, viens voir, il y a la checklist d’Ethan Dom ! A l’origine de ce blog, il y a une démarche personnelle. Mais en sus d’évoquer ma paire, il y a une volonté de partager avec mes paires. Or je n’ai jamais étudié ni réfléchis à mon audience. Il s’avère que selon le courriel reçu et vos commentaires (toujours dans la bienveillance, merci), je me suis aperçu que beaucoup parcouraient mes écrits dans le but d’obtenir des réponses. Je croise quelques commentaires de soumises aguerries qui ont cumulées quelques déboires. Mais la plus grande partie sont des lectrices « débutantes » qui se posent la question « j’ai envie mais comment puis-je faire ? » ou « comment reconnaître le maître idéal pas collant mais qui s’occupe de moa ? ». Ce sont les deux principales questions. La réponse à la seconde question est simple : les bons maîtres sont pris ma bonne dame. Mais si vous en voulez un excellent, je peux vous trouver un créneau en 8, entre 21h et 23h. Pouf, pouf…Je reprends après cette galéjade égotique.
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![]() Je savais que j’attirerais votre curiosité par ce titre racoleur qui révèle les sombres pensées de quelques mauvais dominants. Retour sur les Pervers Narcissiques et les doms omnipotents. Commentaire de Everas sur le texte de manipulation mentale : les pervers narcissiques. « En lisant votre article j’oscille entre oui, non, oui, non. Je vis ma première expérience BDSM et comme j’ai eu deux relations personnelles avec des PN, je suis un peu sur mes gardes. Certaines choses me posent question et je me dis que ça fait partie de son rôle de Dominant… Comment savoir, quand on a aucune expérience, comment se comporte un Maître sain et quand ça devient pas normal, abusif ? Un autre point qui me pose question c’est l’attirance pour le BDSM alors qu’on a souffert comme victime de PN déjà par le passé ! » ![]() Il m’arrive d’échanger épistolairement avec des hommes et femmes, dom et soum. Je m’excuse d’ailleurs de ne pas être bon dans le suivit de ces échanges. Je suis mal organisé, brouillon, je me perds. Surtout ces temps-ci. Je dis souvent la même chose : je remercie pour leur lecture assidue et j’aimerais savoir quel thème leur plait le plus. D’ailleurs n’hésitez à revenir vers moi avec des conseils ou des envies. C’est toujours intéressant et motivant. Dernièrement, une correspondante, désirait plus de textes concernant les séances. Et de les faire en version courte. Je pense que c’est une critique à peine voilée du fait de mes introductions trop longues. Oui, comme là maintenant. Mais bon, l’ego c’est légal. Je répliquais que je redoute les redondances et la routine textuelle. Elle ma répondu qu’il faut revenir aux bases. Alors back to basic : une séance en 500 mots (Outre les 155 déjà posés). Quelle date ? Quel pays ? USA dans les années 90, Paris début 2000, 2010 au Maroc ? maintenant en Savoie ? Je lance les dés. Parce qu’à la base, l’idée du blog était de faire « le bilan de ma vie sur la diagonale de la sensualité ». Et puis, petit à petit, les anecdotes croustillantes ont été mises de côté car j’ai entretenu des relations plus ou moins longues en BDSM. Et quelques « collègues » trouvaient que je passais pour un collectionneur. Mais je pose la question. : vous préférez un homme qui n’a pas eu d’expérience et qui baise mal ? Ou un qui a suffisamment d’expérience pour donner des sensations fortes ? Je crois que la question elle est vite répondue. (Alors tu peux continuer à te masturber comme une collégienne, seule dans le lit dans tes draps bleus froissés. Ou alors tu me contacte et alors on pourra parler.) :) Parce que pour avoir de l’expérience, il faut quelques heures de vol. Il n’y a pas à tortiller. Et puis je n’ai pas la carrière d’un hardeur non plus. La moyenne d’un homme serait de 14 partenaires dans une vie. Oui bah, voilà quoi … Je dois être un tout petit peu au-dessus. Le pire c’est que j’ai toujours eu l’impression de ne faire que des rencontres exceptionnelles. Sauf une ou deux moyennes. Bref. j’ai ajouté une réflexion liminaire après l’introduction. Mais cela m’a permis de réfléchir. Vous savez la peur de la page blanche. Pouf pouf Comme je disais, avant de rentrer pleinement et consciemment dans le BDSM, j’ai toujours été un beau parleur, un peu manipulateur, imaginatif et dominant. Voici une anecdote qui concerne la volonté de sortir des carcans. ![]() Conversation hier au soir avec ma soumise. Un de ses lecteurs lui a avoué avoir lu tout son blog et lui a « dédié une jouissance ». Elle en fut légèrement gênée sur le moment ne sachant quoi répondre. Je lui ai dit que oui, effectivement, c’est certainement le résultat auquel pas mal de lecteurs arrivent. C’est une conséquence qu’elle doit accepter pour elle-même. Écrire est une forme d’exhibition. Et quand le sujet est la soumission et des actes sexuels, on s’attaque à l’excitation potentielle des liseurs. Ensuite, elle offre quelques photos d’elle en diverses positions qui sont, par définition, une invitation directe à faire tilter la partie du cerveau en recherche de plaisir. Ma soumise tu es donc une pin-up qui est appréciée selon les goût de chacun, objet des fantasmes des lecteurs qui se projette dans tes écrits. Quand tu écris « mon maître », tu penses décrire ta relation avec moi. Mais le processus de projection fait qu’ils se trouvent à ma place. Ou, c’est bien avec le bdsm, à la place d’un autre. Un spectateur, un soumis, à côté de toi ou en toi. Mon amour, notre relation est la notre. Mais tu aimes t’exhiber et en ressentir l’humiliation qui te fait jouir aussi. Bien sûr que tu n’appartiens qu’à moi mais il faut accepter que ton image (textuelle et graphique) puisse être attrapée pour plaire à d’autres. Ces autres que tu impressionne par ton offrande. Mon ange, tu es à la fois déesse et pute. Une divinité imagée, imaginée, textuelle et sexuelle. Intangible, inatteignable car fantasmatique. Tu es cette salope magnifique qui hante le fantasme d’un instant. Une vestale bafouée qui allume le claustrum et le cortex cingulaire antérieur de l’Homme. Accepte le. Quand on s’expose, on crée diverses réactions : la jalousie, le dégoût peut être moins souvent que l’amitié, la compréhension et l’amour. Mais les aspects plus primaux s’expriment aussi : l’excitation et le désir. Ainsi, ma magnifique soumise (regarde moi dans les yeux quand je te parle que je vois ce plissement de paupière et l’écarquillement de ton iris quand je te dis) : des litres de foutre sont versés sur toi chaque jour. Tu n’es pas la seule bien évidemment. D’autres en reçoivent des hectolitres. Tu n’es pas habituée car je contrôle mes ardeurs pour les lâcher quand bon me semble. Mais sache, toi, salope adorable, ange de soumission, que tu n’es qu’une chienne à l’origine de nombreuses éjaculations. Des queues se dressent devant ton blason. Tu es la créatrice de geysers de semence aux quatre coins de l’hexagone. Belle petite salope. Ethan P.S. : Et vous, mesdames, comment vivez vous le fait d'être aussi la cible de fantasme et génératrice de cascade de sperme ? Et, vous lectrices et lecteurs, qui parmi vous est apte à avouer être accompagné par la veuve poignet dans vos lectures torrides ? illustration : aroslav-wieczorkiewicz http://aurumlight.com/ ![]() J’ai l’immense privilège de recevoir de temps en temps un courrier de lectrice et même de lecteur. Quelquefois les choses s’emballent au grand dam de ma soumise qui s’inquiète. On passe rapidement du compliment sur mes écrits à des questions plus personnelles sur leur vie. Je reste poli, ou tente de l’être. Mais garder une distance respectueuse est difficile. On flatte l’ego de l’écrivain et la bête se met à saliver. Ma soumise me met en garde : ce sont des chasseuses qui cherchent le bon maître. Je suis encore plus flatté. Moi ? un bon maître ? Je souris mais je ne peux m’empêcher d’aller découvrir ces attirantes inconnues. |
Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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