![]() Article jumelé : test d’une chambre d’hôte coquine et d’un martinet artisanal Eva Sybarie. C’est à la mode et c’est bien. Les chambres coquines se démocratisent. Avec leurs petites options BDSM sympathiques. Particulièrement cet accessoire que l’on trouve dans chaque club libertin même s’il est mal placé et incomplet : La Croix de Saint André. Elle représente désormais le symbole de ceux qui glissent du vanille au parfum plus épicé. ![]() Un autre accessoire que l’on trouve parce qu’il n’est pas cher, facile à ranger et qu’il porte une connotation sulfureuse : la balançoire. Vous savez, ce modèle totalement inutilisable sauf si vous êtes une masochiste du fitness car si vous arrivez à trouver l’équilibre sur les bandes larges de 5 cm vous aurez l’obligation de faire en même temps du Sit Ups, du Leg Raises, du Crunch le tout sur une chaise romaine suspendue. Si de plus vous réussissez à obtenir une pénétration de bon aloi vous méritez définitivement votre titre de coach libertine (et même j'offre une bouteille au couple qui me fera la démonstration cohérente que cet engin est fonctionnel). La bonne manière de déterminer si l’hébergeur fait partie des pratiquants BDSM est donc de trouver ce genre de matériel certes esthétique mais peu efficace. D’un autre côté, quand on se tourne vers les vrais donjons, l’utile prend le dessus sur l’esthétisme et le confort. L’équilibre est donc difficile à trouver. Dans nos pérégrinations, nous avons jeté notre dévolu vers le chalet coquin au sud de Paris dans le 91. Il convient d’expliquer l’ensemble des prestations possibles de ce lieu. C’est avant tout une ancienne usine entièrement réhabilitée qui donne sur un très joli jardin clos et qui tourne autour d’un immense et magnifique loft avec piscine intérieure. Et quand je dis “magnifique” je ne rigole pas. On voit que l’ensemble a été pensé par un architecte qui a créé ce lieu dans la plus pure tradition du loft à l’américaine : grand espace, déco clinquante, grande cuisine le tout dans un ensemble de matières et matériaux bigarrés qui se marient pour donner une ambiance chaleureuse et cosy. Dans un bâtiment annexe il n’y a pas un mais 3 lieux dédiés aux plaisirs coquins. Une maisonnette à deux étages avec un jacuzzi privatif, un appartement type duplex sous les toits et enfin un bel appartement de plain-pied donnant sur le jardin. C’est sur ce dernier que nous avons jeté notre dévolu ma soumise et moi. L’accès par la route n’est pas évident mais une fois garé et entrant dans le jardin, on se sent isolé. Le jour de notre venue, l’ensemble du complexe est désert. Le propriétaire nous laisse gracieusement l’accès à la piscine intérieure. J’adore ces endroits où l’on est seul et donc particulièrement privilégiés. Bien évidemment je vois que des caméras de sécurité couvrent le jardin. Il n’est donc pas recommandé de sortir sa chienne pour la faire brouter ou lui faire faire ses besoins. D’autant plus que la mienne est particulièrement frileuse et que les premiers frimas de l’automne font suite à l’été caniculaire. ![]() Nous prenons possession des lieux avant que je prenne possession de ma soumise. Je suis savoyard donc le côté chalet ne devrait pas m’étonner et pourtant je reste sensible à ce matériau qui couvre entièrement l’ensemble des murs. Les lits, les poutres, un énorme placard : tout est habillé d’un bois brut. Nous sommes accueillis par la note olfactive boisée qui finit de nous transporter dans une cabane. Comme le loft festif, les meubles sont bigarrés et de qualité. Un canapé et fauteuil en cuir épais par exemple. On trouve une cuisine équipée et des lits gigognes entièrement réalisés en bois. L’appartement à donc la possibilité d’être à la fois un havre sage pour une famille avec deux enfants autant qu’un lieu de débauche débridé. Et ce grâce à une habile astuce : tout est escamotable et interchangeable. La crux decussata se trouve dans un grand placard que l’on peut fermer par un cadenas. Ses portes sont larges et une fois ouvertes on y trouve de quoi ranger du matériel et la balançoire. À notre arrivée, cette dernière nous souhaitait la bienvenue suspendue entre le canapé et le lit. Mais on pourrait l’enlever facilement et le remplacer par un siège en tissus de bon aloi. De même de belles menottes pour chevilles et mains sont placées sur le lit et peuvent être enlevées en quelques secondes. Je salue cette idée à la fois simple et ingénieuse qui permet une double casquette. En termes d’exploitation c’est très pratique. Et pour les couples délurés, l’ouverture du placard s’illumine comme un coffre au trésor. Pour terminer le tour du propriétaire, la salle de bains continue sur l’idée de l’habillage bois à l’idée d’un sauna. C’est d’ailleurs presque dommage qu’il n’y ait pas de petit hammam ou sauna infrarouge dans ce joli décor. Mais cela aurait pris trop de place sans doute. Côté lumière, plusieurs télécommandes permettent de jouer avec des chemins de led et des ampoules pour obtenir une ambiance feutrée, intense et indirecte. Très bien. Bien sûr, à notre arrivée toutes les lumières étaient bloquées sur le rouge. Images d’Épinal quand tu nous tiens… J’ai bien vite opté pour une ambiance changeante. Si j’ai la dent un peu dure sur la balançoire peu praticable, le placard par contre est très bien pensé, pratique et permet une utilisation confortable. Non seulement en termes de recul mais aussi de largeur. ![]() Après avoir testé la piscine, nous nous préparons pour passer en mode dom/soum. La tenue permet de glisser dans la peau des rôles qui nous échoient. Comme d’habitude, nous prenons le temps d’utiliser le décor pour faire des photos. Dans ce cas précis, je veux prendre de belles photos du martinet “café au lait” nouvellement acquis auprès d’Eva Sybarie et dont je ferais le portrait prochainement. C’est dans ces séances que nous rapprochons le plus Gwen et moi. Je me suis aperçu que jouer dans la longueur permet d’obtenir un lâcher prise profond et des plaisirs plus intenses. Dans la longueur et surtout loin des oreilles des enfants. Problèmes que beaucoup d’entre nous doivent connaitre. Alors, oui, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. À ce titre n’importe quelle chambre d’hôtel pourrait faire l’affaire. Sauf que…Non. Le décorum, en plus du mobilier had hoc est vraiment un cocon qui permet de pratiquer de manière large et intense. Je suis désolé d’être égoïste mais dans ces moments de profondes interactions avec ma soumise où je me sens plus proche d’elle que jamais et dans ce décor magnifique, je suis un peu frustré. J’aimerais que quelqu’un, un couple de même obédience soit présent pour pouvoir exhiber ma soumise, montrer combien je suis fier d’elle et ajouter encore du piment à ma perversion relativement élaborée. J’aimerais la faire parader, l’humilier, accentuer ses perditions dans des exercices sexuels. La regarder obéir avec des acteurs BDSM. Des personnes avec qui nous pourrions échanger à la fois amicalement mais aussi apprécier les capacités de chacune. Je suis redondant. ![]() Reste que ma belle soumise habillée en rouge geisha ce soir me fait honneur. Non seulement elle exhibe ses formes sans retenue. Elle était si timide à ses débuts. Elle est désormais un modèle de lubricité offrant chaque parcelle de son corps à mes yeux et mon objectif. Totalement dans sa peau de soumise/modèle offerte, elle obéit au doigt et à l’œil. Et tout en gardant son rôle, elle sait même proposer des idées originales de poses. La séance photo dure un peu puis je teste dans la longueur et de manière exhaustive sur tous les angles de son corps le martinet d’Eva Sybarie. Il est à la fois léger et bien équilibré. On peut flageller progressivement tout en préservant la précision. La peau de Gwen commence à rougir et sa chatte à devenir humide. C’est toujours un peu compliqué de tester un nouveau matériel et donc d’être observateur, tout en restant attentif à ma soumise. Pareil pour elle. Elle doit me faire un retour sur les impacts tout en prenant le plaisir et/ou subir les douleurs de l’instrument qui doivent l’emmener dans une autre dimension. Même si la facture du martinet est simple, sans ajout de fioritures, il a les atouts du martinet parfait. Il est bien proportionné, solide et tient très bien en main. Cela permet de graduer, faire autant de techniques différentes (fouetter, enroulés, hélicoptère, claquer …) sans fatiguer le poignet. Son manche en frêne savoyard semble brut mais il n’en ait rien. Il est très doux et recouvert de plusieurs couches de vernis alimentaire. Ce vernis permet un contact avec la peau et les muqueuses sans danger. Il existe un modèle qui a un côté plus oblong qui permet la pénétration. Bref un bel outil qui pourrait presque se suffire à lui-même pour une séance complète. Allez, si je veux être objectif, je dirai qu’il reste cinglant dès le début et que pour chauffer la peau on peut utiliser des martinets plus légers. D’ailleurs Eva vient de créer des modèles pour ce faire. À la fois petits et très esthétiques autant à l’intention des dominas aux mains menues que des dominants qui désirent commencer en douceur. D’ailleurs j’ai de petites mains et cela me va très bien. Nous vous ferons le test prochainement de ces instruments. Bref, une bonne séance studieuse. ![]() Son cul rougit, je gratifie Gwen, comme à mon habitude, d’un long et intense cunnilingus pour la récompenser d’une première jouissance. Puis je l’utilise ses orifices pour mon plaisir à mon tour. Elle gémit d’une voix fatiguée. J’adore la pousser dans son épuisement physique et moral pour me repaitre de ces perditions. Jouir en elle en la traitant de chienne. On ne se refait pas. Un dernier point sur la literie de grande qualité. Belle récompense pour une soumise méritante qui a très bien dormi. Nous retournerons sans doute au chalet coquin pour tester la maisonnette. Et l’idée d’organiser une soirée BDSM dans tout le complexe germe dans mon esprit. Le lieu s’y prêterait sans problème. Ethan Les liens : Le site d'Eva Sybarie Le chalet coquin P.S. : je vous conseille plutôt de téléphoner pour réserver. N’hésitez pas à dire que vous avez pris contact après avoir lu cet article.
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Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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