Épisode 1, Tinder surprise Décembre 2015 Un ami me tannait depuis des semaines pour que je m'inscrive sur Tinder. Je n’en voyais pas l’intérêt étant déjà inscrit sur des sites de rencontre thématique qui permettait de temps en temps de sympathiques rencontres. Lui me disait que la plupart des femmes présentes avaient des intentions dissimulées et qu’il en rencontrait pas mal qui voulait juste baiser alors que leur fiche disait le contraire. Donc, en substance, un dominateur qui aspire à la sincérité, n’avait que faire d’une couche supplémentaire d’hypocrisie. Mais en y réfléchissant, Tinder est à l’image de la société. Des personnes bien sous tout rapport qui ont une double vie, des envies et des pratiques secrètes. Il était donc tentant de chercher des femmes sages en apparence pour les dépraver. L’aspect transgressif toujours. Bref, je m’inscris sur Tinder... Je fais comme tout le monde, je crée un profil bien sous tout rapport, lisse. Par contre, je suis exhaustif et écrit un texte qui me permettra d’emblée d’écarter un certains type de femmes : les super sportives (substitution au sexe), celle qui ne savent pas lire/ écrire (s’il n’y a pas joute verbale, il n’y aura pas jouissance labiale), les trop conventionnelles, etc… Comme d’habitude, face à la horde des mecs en rut, les femmes pensent avoir le choix. Qu’il est plaisant de se faire courtiser, n’est-ce pas ? Mais mon filet est en place. Les petits poissons passeront au travers. Les espèces rares devraient s’y reconnaître et être happée. Je ne m’attends pas du tout à avoir beaucoup de contacts et cela me convient. Je navigue. Entre en contact avec deux profils. L’une intéressante de par son métier d’écrivaine et une autre dont le physique avait du m’attirer et avec qui j’échange quelques temps. Presque rien en une semaine et je songe à détruire ma fiche quand le destin vient sonner sur mon téléphone. Une suissesse de presque mon âge, physique presque banal, profil très commun. Et pourtant... En 11 phrases, nous sommes passés d’un bonjour sympathique à l’étalage succinct de nos vies, de nos désirs. A la douzième phrase, je lui demande d’enlever sa culotte quand elle me parle. Elle me répond qu’elle n’en porte jamais le jeudi. Échange de numéros et passage à un autre logiciel de « tchat ». Photos à l’appui du fait qu’elle ne porte rien. Le dialogue démarre sur les chapeaux de roues et sous les meilleurs hospices. Nos échanges deviennent vite de nature pornographique entremêlés de discutions sur la vie en général. Elle est soumise et moi dom. Elle est en main mais négligée par son maître. Elle garde, de plus, le contact avec son premier maître qui la dirige virtuellement. Le goût de la nouveauté et la même longueur d’onde que nous partageons, donne très vite envie à une rencontre charnelle. Les termes de notre relation sont claires dès le début : Electra a un maître, voire un second, son mentor. Donc nous nous accordons pour que je ne la soumette de manière ludique que durant nos rencontres. La vie quotidienne, elle la vit comme elle l’entend. Ceci dit, des « défis » peuvent lui être lancés, libre à elle de refuser ou d’accepter. Quelques temps plus tard, elle doit faire une course dans ma ville. Nous décidons donc de prendre un verre ensemble. L’impossibilité de se garer en ce mois décembre fait que lui demande de me rejoindre directement dans la voiture. Elle monte de manière décontractée. Je conduis direction la sortie de la ville. Je ne l’ai regardée que quelques instants. Assez pour la trouver élégante et sexy malgré la tenue d’hiver nécessaire. J’adore sa voix flutée et suave. La gentillesse transparaît de tout son être et il est difficile de détecter qu’elle est une femme aimant autant faire l’amour et se faire soumettre. Notre communion intellectuelle et sensuelle est instinctive. Tout en conduisant, avec le sourire, je lui propose de se mettre à l’aise dès maintenant. C’est à dire, enlever son manteau, ses bottes, son collant et d’offrir son sexe à ma vue et à mes doigts. Elle s’empresse de le faire avec un grand sourire et un petit « oh mais ce n’est pas très correct tout ça. » Nous sommes sortie de la ville et j’erre sur les petites routes. Il fait extrêmement froid et je me tâte à la forcer dehors pour une soumission dans les bois. Je n’ai aucun doute qu’elle accepterait et je garde cela à l’esprit tout en cherchant un endroit pour me garer. Le temps ne joue pas en notre faveur car ses obligations la poussent à repartir tôt. Ma main caresse ses cuisses qu’elle écarte pour me laisser un accès total. Mon excitation grimpe en flèche au diapason du sien. Je me gare sur le chemin d’entrée d’une maison jouxtant une nationale. La maison a les volets fermés. Nous nous embrassons enfin avec passion. Mes mains passent sous son pull et caressent ses seins. Je me surprend à vouloir me contenter de ça tellement elle est douce et que nos baisers sont fusionnels. Elle me prend la nuque avec douceur. Elle ne veut pas prendre d’initiative. Je m’en rends compte et je réalise que sa nature soumise a aussi besoin d’être rassasiée. Je la préviens que je vais abuser d’elle, la forcer à tout me donner. Elle acquiesce et mon langage cru l’excite. Elle soupire. Je l’embrasse dans le cou et la mordille pour marquer mon territoire. Je sors ses seins de son pull sans ménagement et lèche ses tétons pour ensuite les mordiller, puis les mordre pour tester sa résistance à la douleur. Elle a tout de suite mal, mais elle aime ça. Je malmène sa poitrine et elle commence à gémir. J’adore toujours ces premiers moments, ce basculement de deux amants qui effacent tout autour d’eux pour laisser place à deux bêtes ivres de sexe. Je lui ordonne de soulever sa jupe. Elle s’exécute. On plaisante sur le fait que nous ressemblons à deux adolescents qui font leurs premières armes dans une voiture. Son regard est toujours tendre mais son corps est brulant. Je glisse ma main entre ses cuisses, sans être brutal, écarte ses lèvres et libère son clitoris. Un doigt glisse dans sa petite chatte et sa cyprine inonde ma main. Elle est très excitée et ne s’en excuse absolument pas. J’abuse de son sexe de toutes les manières possibles et elle se plie avec délice à mes doigts qui l’explorent. Elle a déjà une petite jouissance. J’utilise sa mouille pour lui lubrifier son petit trou et la préviens que je vais l’explorer et qu’elle doit bien s’offrir. Elle se tourne, m’offre ses fesses sans pudeur. Je regarde son magnifique cul et je sais qu’il faut le flatter. Alors, je lui donne une première fessée. S’ensuit plusieurs autres que je lui demande compter. Elle crie entre chaque coup mais ne demande pas d’arrêter, ce que je n’aurais pas fait de toute façon. Je continue à la maltraiter sans ménagement comme un maquignon testant la marchandise. Sa peau rougit très vite et je m’arrête pour la caresser et l’apaiser la félicitant pour sa résistance. Je mouille mes doigts auprès de son sexe dégoulinant et les lui fourre dans son petit trou. Elle se cambre dans un soupir d’aise. D’une main, elle prend un de ses globes pour me l’offrir encore plus. Que je la respecte humainement mais dans cet instant elle veut être traitée comme une chienne qui montre ses capacités. Je suis vulgaire avec elle tout en accélérant mes mouvements. Une femme emmitouflée passe à côté de nous, nous rions et je ralentis à peine mes mouvements. J’apprécie le tableau et imagine ce que la passante doit voir : Une femme, la tête contre la vitre, son cul rebondit offert aux mains d’un homme sur le siège conducteur. Certain que cette image va laisser des traces dans l’esprit de cette dame et en espérant même y implanter une graine de vice qui poussera. Dans cet instant, Electra et moi sommes en parfaite harmonie. Nous avons le même sourire. Je la sens s’ouvrir encore. Cette mini exhibition l’a mise en émoi. Je la sodomise de mes doigts, tout en branlant son clitoris. Elle vibre et jouit encore. Je la traite de salope et elle me répond un ouiiii délicieux. Elle a besoin de reprendre son souffle et se remet assise. C’est donc le moment que je choisis pour reprendre mes abus ne lui laissant aucun répit. Je veux qu’elle sache que dans ces moments elle m’appartient et elle se laisse aller complètement. Je la retourne à nouveau vers moi, je me coupe en deux pour la gouter quelques instant. Bien évidemment, j’adore son goût, il n’en pouvait être autrement. Puis mes doigts reprennent possession de sa chatte et de son cul. Deux dans chaque dont les mouvements se répondent pour qu’elle se sente complètement prise, complètement offerte. Plus rien n’a d’importance que mes doigts qui s’agitent en elle. J’aime son corps, la douceur de sa peau et son obéissance mais je me garde bien de le lui dire. Elle gémit, jouit une troisième fois en feulant. Je baisse le dossier de mon siège lui désignant la bosse dans mon pantalon. Elle me dégrafe et me pompe comme un petit chienne. Elle y met tout son cœur et je force sa tête pour qu’elle avale ma queue. Elle a du mal avec les gorges profondes mais elle se plie à ma volonté. Je le lui dis et elle marmonne quelque chose d’évidemment incompréhensible. Je relâche ma main et la laisse faire tout en lui disant que je vais juger de ses capacités de fellatrice. Je l’admire, passe ma main dans ses cheveux. Je la trouve belle et je retourne 25 ans en arrière ou ce genre de galipettes m’était habituel. Sa bouche est chaude et sa langue vive. Elle sent que je vais jouir et me pompe avec célérité. Oui, elle suce bien, mais je dis seulement que « ce n’est pas trop mal » et je jouis dans sa bouche en gémissant. Elle se relève avec un grand sourire. Elle n’est pas dupe de mes phrases et elle paraît heureuse autant que je suis satisfait. Nous nous embrassons. Cette première rencontre fut donc une formidable introduction aux futurs délices qui nous attendaient. Nous avons rit, avons convenus que nous étions deux sympathiques pervers et que nous devions nous revoir très prochainement. Plus que d’avoir trouvé une belle pouliche j’ai la sensation d’avoir trouvé une alliée avec les mêmes envies, la même vision de la vie due à nos expériences et notre age. C’est rare. Cela se passe souvent très bien avec mes diverses conquêtes que ce soit pour une nuit ou plusieurs. Souvent dans une belle entente, une bulle se crée. Mais cela reste « moi » contre « elle ». La recherche d’elle-même, son évolution, son plaisir dans un relâchement profond où je reste conscient des responsabilités qui m’incombent. Electra est différente par cette compréhension mutuelle qui nous unit au delà du BDSM. Nous n’avons pas seulement créé une bulle mais tout un relationnel amical dans lequel évoluer. Des envies perverses communes autant que la volonté de soutenir, comprendre, rendre heureux l’autre. Des discutions sur nous, nos peurs, nos espoirs sans arrière pensée. Une vraie complice. Ethan Crédit photo : Eth@n Dom, modèle : Electra.
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Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Septembre 2024
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