![]() Il reste tant de choses à faire, à découvrir. Et si nous faisions dans le soft et le gastronomique ? En un mot : Nyotaimori. Pour ceux qui ne connaissent pas, cela vient du Japon. Évidemment avec un nom pareil. C’est le simple fait de manger des sushis et sashimi sur le corps nue d’une femme. Rien de complexe. On aime à souligner que la pratique nippone est exempt de connotation sexuelle. Ainsi le modèle doit être intégralement rasée car les poils symbolisent l’acte sexuel.
Si on y ajoute la prudence requise au niveau de l’hygiène, le modèle doit d’abord être lavé avec un savon spécifique. De plus, les sushis sont présentés sur des feuilles de bananes bien large pour éviter le contact avec le peau. Ainsi, de nudité il ne reste plus que les genoux, le cou, le visage. Bref rien. Certains poussent l’hygiénisme jusqu’à enrubanner le modèle de cellophane. Si je comprends bien, manger un sushi de poisson cru sur la peau nue est donc une pratique extrêmement risquée. Et, dans ce cas, c’est le dominant qui met sa vie en danger. Heureusement, ayant déjà effectué quelques jeux humides avec ma soumise, lui ayant aussi léché chaque centimètre de sa peau et orifices, bu sa cyprine, nettoyé ses amygdales avec ma langue, m’être frotté contre elle de nombreuses minutes dans des circonstances moites en intérieur et en extérieur, sans compter des pénétrations aussi jouissives qu’émettrices de fluides divers, je pense être immunisé contre ses bactéries tueuses. Pour résumer : j’ai déjà mangé de la raie et du poisson chat de ma soumise, alors du saumon cru ne va pas me faire de mal. Je crains plus un mauvais découpage de poisson globe que les acariens dermodex de Gwen. Donc, je m’apprête à mettre ma vie en danger….ou à passer un excellent moment. Car mon objectif est bel bien de ne pas laver ma soumise avec du gel antibactérien, ni de la couvrir de quoi que ce soit d’autres que de poissons crus. Je compte me délecter avec une véritable connotation sexuelle de tous les aspects de cette pratique. Tout d’abord, c’est esthétique. Je veux dîner en observant les courbes de ma soumise. Elle est mon programme visuel. Ensuite, il y a le phénomène d’objetisation. Gwen va devenir un plateau. Elle devra rester immobile durant une heure, respirer doucement, ne pas tousser, ni parler et résister au froid éventuel. Non pas qu’il fera froid dans la pièce mais l’immobilité et les aliments vont lui donner quelques frissons. Si on regarde bien, c’est une épreuve physique autant que psychologique. Car comme je viens de le dire, elle ne sera plus sujet mais objet. Elle sera un objet vivant ayant pour seul objectif d’être un support. Gwen, ce soir, tu es mon plateau télé. Comme je me connais, j’ajouterais même quelques petits détails qui ajouteront du piquant à la séance. Je prépare le canapé et un petit oreiller. Gwen arrive, heureuse de tenter cette expérience. Elle s’installe. Je commence à positionner les ingrédients… Est-il nécessaire de préciser que ma soumise a quelques formes ? Des formes adorables je le précise. Mais les quelques rondeurs font vite pencher les sushis et sashimis au point de basculement. Les surfaces permettant de poser la nourriture sont vite remplis. Concentré par le côté pratique, j’en oublie le côté esthétique. Je n’ai pas fait de petits ronds, ni de dessins. Mais je suis satisfait du résultat. Comme d’habitude, je prends mon temps pour prendre les photos. Cette séance est particulière car je shoote la même position. Je laisse donc aller mon regard pervers pour prendre les parties les plus intimes de son corps. Puis je me met à genoux près d’elle et prépare mon mélange sauce de soja-wasabi. Et je commence à me servir sur elle d’un premier sushi. Bien sûr c’est totalement subjectif mais porté par ce rituel, j’ai l’impression que le sushi, que j’avale tout d’abord au naturel, a un goût différent. Peut-être la température du corps, peut-être la proximité et le parfum de sa peau. Mais je trouve ce sushi exceptionnel et me fait rayonner l’estomac et l’esprit. Je déguste, des fois silencieux, des fois en lui parlant. Je ne peux m’empêcher de la trouver une fois de plus magnifique. Et comme toujours je suis impressionné par son dévouement. J’essaie de la faire sourire en lui racontant des blagues : - Comment appelle-t’on un corps sushi en bondage ? …Un sushibari. ou - Tu es ma passante du cent sushi. Et même : - Je te mène à la baguette. Je joue donc avec son corps et les baguettes. Je pince son clitoris et ses tétons. Enfin, je prends du wasabi pure au bout de mes baguettes. Une toute petite miette. Gwen n’aime pas les sushis et ne connait donc pas le wasabi. Je lui ordonne d’entrouvrir ses lèvres en lui précisant que ce n’est pas du poisson. Elle se méfie et refuse. Je lui explique que quoi qu’elle décide je vais déposer le wasabi sur ses lèvres mais qu’il faudrait mieux qu’elle l’avale. Elle entrouvre la bouche et j’introduis le wasabi. La wasabi a un effet extrêmement fort mais très court. Il n’est pas classifié sur l’échelle de scoville car il ne délivre pas de capsaïcine. L’effet chez moi et qu’il emporte les sinus et me donne l’impression de me faire friser le cerveau. Mais c’est éphémère à contrario par exemple des piments oiseaux ou de la harissa dont l’effet se prolonge (même le lendemain aux toilettes). L’effet fut donc énorme sur ma soumise qui a cru que sa bouche et sa tête allait exploser. Mais comme elle formidable, elle n’a pas bougé d’un pouce. Elle a simplement soufflé très fort. Je sens que le corps de Gwen se tend petit à petit. Ses cervicales lui font mal. Je me dépêche de terminer. J’absorbe le dernier sushi dans un soupir. Puis je l’aide à se relever et l’enveloppe d’un peignoir chaud. Je vais prendre mes habitudes. Ce moment m’a énormément plût. Peut-être que je convierais des amis à déguster des sushis sur ma soumise. S’ils savent vivre dangereusement. Ethan
3 Commentaires
Galathee
22/3/2019 16:00:39
Oh un de mes fantasmes que j'aimerais vivre en réel.
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Jolanne
22/3/2019 18:11:13
belle photo appétissante
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Ethan
22/3/2019 18:30:56
Merci mesdames. J'espère que ce texte ouvre autant votre appétit que le désir d'être un joli plateau.
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Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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