![]() Je sais que ce texte ne va pas plaire à tout le monde. Mais il ne faut pas le voir comme un jugement sur ce que je n’aimerais pas (au conditionnel) mais sur ce qui me fait encore et toujours tilter. Par exemple si je dis que mon dessert préféré est la forêt noire, cela ne veut pas dire que la tarte aux framboises est moins bonne. Et d’ailleurs, il m’arrive d’y gouter. Donc lisez cela avec un certain second degrés. Comme une tentative de recherche de son propre goût. Pourquoi aime t’on le poireau et pas le cœur d’artichaut ? Sachant que quelquefois c’est le hasard qui nous fait goûter une vinaigrette originale et attirante quand on voit arriver une simple laitue. Bref, je vais énumérer les quelques types de femmes auxquelles je ne peux pas résister car elles représentent des graals, des forêt noires. Et non pas des trophées car je ne fais pas de compétitions. Je ne cherche pas à être numéro 1 de quelque chose. Mais dans ma quête libidineuse BDSM, pour ne pas être un mec qui accepte tout et n’importe qui, je me limite à ce que j’appelle les rencontres d’exceptions. Elles ne se racontent pas toutes, hélas, mais ces moments sont pour moi des rencontres extraordinaires et donc difficilement refusables. Ce qu’il ne faut pas dire pour faire semblant de ne pas passer pour un clébard. Bon, clébard certes. Mais un clébard qui veut des croquettes spéciales. 1) Il y a tout d’abord les dominas.
La domina n’est pas du tout un fantasme pour moi. Mais j’ai l’insigne honneur que quelques dommes me demandent de leur faire une séance en tant que soumise. On ne peut pas refuser de le faire. D’abord c’est un privilège. Ensuite c’est comme un service que l’on rend à une collègue. Et attention, il faut assurer car les dominas en question savent de quoi elles parlent. Donc même si elles ont envie de tester le côté soumission, il faut garder une main de fer dans un gant de velours. Vous allez penser que ces femmes ne sont pas de vrais dominas, qu’elles sont switch ou dominantes par frustration et vous auriez tort. Non, ce sont de « vraies » dominas avec souvent un soumis principal et un(e) ou deux soumis(es) de services. Mais elles ont tous ce que j’apprécie : une ouverture d’esprit qui fait que l’alchimie de nos discutions leur donne envie d’essayer la soumission souvent de manière analytique. Peut-être est-ce arrivé à d’autres dominants. Je ne saurais expliquer pourquoi elles me choisisse. Je pense que c’est, comme d’habitude, la certitude d’une entente mutuelle et aussi la discrétion. Pour tout vous dire j’ai un ami dominant qui m’a demandé de tester un peu la soumission avec moi. Aspect que je suis bien inapte à lui offrir étant un Cro-Magnon hétéro. Pour être clair : mon empathie reliée à ma tendance (hétéro) est le moteur de mes capacités de domination. Ainsi, sans envie, je ne pense pas être apte à dominer grand-chose. Par contre, je suis flatté par sa demande qui souligne sa confiance dans le fait que je puisse organiser une séance sans les aspects qui lui déplairait. Et aussi le fait que je ne le juge pas dans son envie. C’est intéressant de le voir évoluer. Chose dont je suis incapable au fond. Alors, la porte est ouverte pour une séance à 3 (avec sa soumise) ou à 4 (avec Gwen en sus) où l’on peut imaginer une certaine hiérarchie mais une séance à deux me semble difficile. Parenthèse dans la parenthèse. Le BDSM reste un tronc commun qui rassemblent, voire qui dépasse, les genres. On peut trouver un langage commun avec une domina bi ou un soumis homo sans nécessairement entrer dans les détails d’une pratique sexuelle. Dernièrement une domina m’a donné des leçons sur la bonne façon de fesser et je l’en remercie. Il s’avère que j’avais la main un peu lourde alors qu’il faut être fouettant ou claquant à l’impact pour laisser des marques. On s’enfonce dans des habitudes des fois… Et l’ouverture d’esprit permet de se remettre à niveau. Fin des parenthèses. Pour en revenir à ces femmes dominas que je respecte profondément. Il est absolument impossible de refuser une telle demande. Même si je m’interroge sur mes propres capacités. Dominer une domina c’est comme dominer une actrice ou une femme politique. Elles mettent une telle pression sur la discrétion, l’épaisseur des murs et des portes, le timing et la précision que déjà on se sent limité à simple prestataire de service. Donc se flatter l’ego de dominer une domina n’est pas à l’ordre du jour. Par contre, ce qui se passe dans l’alcôve reste dans l’alcôve. Et si je dois vous en parler, je dois vous tuer ensuite. Je ne peux donc ni confirmer, ni infirmer que de tels événements ont eu lieu. 2) L’avion de chasse La chair est faible mais en plus, de mon côté, le voyeurisme exacerbé par la photographie fait qu’il est extrêmement difficile de ne pas avoir envie de dominer une femme à la plastique exceptionnelle. Des courbes parfaites qui s’enchaînent gracieusement du cou jusqu’aux pieds. Une peau de pêche qui attire la lumière. Une attitude qui magnifie les positions de soumissions. Une sexe et des soupirs comme des offrandes… Non, je résiste difficilement à un canon. Bien évidemment, beaucoup de femmes sont charmantes. Et même celles qui ont des petits défauts ou des particularités savent exploser de sensualité lors des séances. A l’image de ma soumise Gwen qui se transforme à chaque fois. Elle passe de maman planplan à chienne de course comme le loup des baskerville. Reste qu’il y a quand même des modèles hypnotisant…Allez je vais être honnête avec vous. Quand j’écris cela j’ai deux soumises à l’esprit qui m’ont fait tourner la tête et dont l’image reste ancrée profondément dans mon âme de dominant. Je ne sais pas si elles se reconnaitront mais sachez que vous êtes, à mes yeux, des déesses de ce milieu. Par votre sensualité étincelante lié à un bel esprit. 3) L’intellectuelle Si je partage certainement un goût en commun des deux premières catégories avec mes congénères (généré par une complète faiblesse de la chair et de l’ego), je pense que « l’intellectuelle » est mon péché mignon personnel. Il faut nourrir le sapiophile. Et il faut qu’elle soit débutante en plus. J’explique pourquoi. La femme surdiplômées voue une grande partie de sa vie à la recherche, à une œuvre professionnelle pointue et obtient une grande satisfaction par ses résultats professionnels. A un certain âge, quand la fièvre de la tête chercheuse s’atténue, elle s’aperçoit qu’il manque quelque chose au final à leur vie. Une scientifique pure va même estimer les besoins de son corps comme une simple équation. Dans mon esprit, la vraie intello est terriblement rare. Non pas qu’il n’y a pas beaucoup de femmes intelligentes au contraire. Mais je vois la pure intellectuelle comme une personne en déséquilibre que les cours de Yoga ou de cardio ne peuvent améliorer. Celles qui découvre sur le tard qu’il y a quelque chose d’indicible qui lui manque. Tout d’abord, Il est flatteur qu’une telle personne puisse imaginer que je puisse être un bon interlocuteur. Sérieux, je suis un beau parleur, ne vous laissez pas abuser. Mais ce qu’il y a de vraiment intéressant c’est de rendre réel l'ineffable et démontrer que le BDSM peut être une réponse à ses questions. A chaque étape cette femme va tenter d’analyser ce qui se passe en elle et autour d’elle. Enfin, le basculement de cette femme d’esprit en soumise est, là encore, un moment d’exception. Bien évidemment, beaucoup de femmes sont intelligentes et quand elles passent du statut de femme classique à celui de soumise c’est toujours unique et délicieux sans que l’intellect n’ai à voir avec cela. Il y a aussi une question d’instinct, d’envie. Il y a une ligne parfois droite entre le sexe et l’évolution vers le BDSM. Mais une intellectuelle, c’est un défi cérébral avant tout. Une insatiable soif de comprendre pourquoi et comment. Expliquer et défaire les barrières puis s’imposer. Et la chute du statut de femme à celui de soumise. Obtenir le lâcher-prise, leur donner faim, est une offrande formidable mais surtout un cadeau pour elle quand elle ouvre les portes d’un univers qu’elle ne faisait que soupçonner. La curiosité purement intellectuelle d’une femme devient palpable. On n’imagine plus, on ne cherche plus, on trouve, on vit le moment présent dans toute son intensité. Au niveau de l’ego, arriver à débrancher le cerveau d’une femme intellectuelle pour la transformer en soumise objet est un délice pour moi, j’avoue. A un tel niveau que s’en est pervers. Donc, si vous avez un doctorat (psychologie, psychiatrie, philosophie, physique quantique, bref tous les doctorats commençant par P), que vous êtes mures et insatisfaite. Si vous sentez au fond de vous qu’il manque quelque chose, contactez-moi. Je prends éventuellement celles qui auraient plusieurs masters (pas marketing plutôt criminologie et profilage) mais pas moins (vous aurez compris que ce dernier paragraphe est une plaisanterie bien sûr. Je ne cherche personne, je laisse le hasard faire son œuvre). Voilà. C’est tout. Ma wishlist s’arrête là. Enfin presque. Ensuite, j’ai des envies particulières. 1. Une rousse flamboyante. Une vraie (sauf Muriel Bolle) parce qu’elles sont belles, surtout avec des taches de rousseur, cette peau laiteuse et la plupart du temps très sensuelle voire sexuelle. Mais en plus elles sont rares : 1% de la population. Sachant que les pratiquants BDSM ne représentent que 4% de la population sexuellement active, rencontrer une vraie rousse soumise est vraiment exceptionnel. 2. Une japonaise. Cela ressemble à du profilage racial. Mais en fait, il faut le comprendre comme un fantasme. Une japonaise dans son image d’Épinal : de nature soumise avec un pubis au poil lisse et non pas bouclé, des petits cris de jouissances proche de la souris. Je suis certain que dans les gênes de ce peuple que j’adore, il y a un BDSM asiatique dont on a beaucoup à apprendre. Je suis plus proche des arts martiaux que de la boxe. Plus proche du Shibari que du bondage. Bref, cela ne s’explique pas…L’exotisme, c’est l’exotisme. 3. Une gendarmette. Une vraie. Pour le prestige de l’uniforme. Un fantasme qui s’est imprimé en moi sur le tard. Je ne veux pas d’une fille déguisée. Non, je suis attiré par une vraie gendarmette qui rentre du boulot avec ses menottes et son flingue. La voir poser ses affaires et prendre possession d’elle graduellement. Pensez-vous que c’est un défi à l’autorité ? Je ne le perçois pas comme cela. C’est juste pour moi quelque chose d’esthétique. Mais peut-être qu’inconsciemment qui sait ? Pour avoir revu une interview d’une capitaine, les épaules en arrières, le regard droit, le discours classique à la voix posée, l’uniforme tiré à 4 épingles, je m’aperçois que c’est vraiment l’uniforme, le métier qui rend ces femmes attirantes et non pas l’autorité qu’elles ont. Une bicorne quelques part. Alors on peut imaginer une gendarmette surdiplômée gradée super bien foutue rousse avec des ascendances japonaise. Ça c’est une licorne… Et un dernier point sur celle qui n’a pas d’égal car elle est simplement unique : ma soumise Gwen. Je m’abreuve de ses perditions que personne d’autre ne peut offrir. Son goût est irremplaçable. Elle est ma Forêt Noire. Alors elle n’est pas rousse mais il y a des choses, comme dit auparavant, qui sont du domaine de l’indicible… Et elle ne m’en voudra pas de gouter un yatsuhashi ou un irish apple cake. C’est juste pour revenir avec encore plus d’envie vers la forêt noire. Et vous, quelle est votre wish list ? Répondez en commentaire ou en mail, partageons nos envies. Ethan Dom Illustration : Doctor Who, Amy Pond jouée par Karen Gillan, saison 5 episode 1.
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Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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