Quelques règles simples à l’usage des libertins qui veulent rencontrer dans un cadre BDSM :
Dans tous les cas on garde à l’esprit que : se soumettre est une force, dominer est une responsabilité. ![]() Explication de la règle 1 : Quand on a avez envie de découvrir de la sensation de dominer ou d’être dominé, il faut rester sincère et homogène. Donc on évite le début de soirée en mode BDSM et quand l’excitation monte de devenir libertin. La raison est que contrairement au libertinage qui fait que c’est le corps qui fait exploser la tête, dans le BDSM c’est le mental d’abord qui va permettre au corps d’exploser de plaisir. De plus, rester dans le BDSM implique aussi de suivre les autres règles explicites : le consentement éclairé, le safeword, voire l’utilisation de code couleur ou questionnement pour vérifier l’état psychologique . Un maitre peut et se doit d’interrompre une action s’il sent que sa soumise bloque. Explication de la règle 2 : une soumise n’obéit qu’à son maitre. Il est possible qu’elle soit partagée ou ordonnée d’obéir à des moments précis pour des actions précises mais pas pendant une séance entière. Explication de la règle 3 : la femme n’est pas reine comme c’est le cas dans le monde libertin. C’est la dominante, ou le dominant, qui choisit. Cela implique qu’on ne fait pas que l’on veut avec la soumise de l’autre en se disant qu’elle peut dire stop à un moment. Non. On demande poliment l’autorisation d’agir précisément sur la soumise partagée. Mieux encore : on attend d’être invité par l’autre maitre (ou maitresse) pour agir. L’action est précise. Si on est invité à cravacher cela ne veut pas dire tripoter. Lécher ne veut pas dire doigter. Fouetter ne veut pas dire autorisation d’insulter. Explication de la règle 4 : Certaines sont plus masos que d’autres, ou plus bondage, ou exhib, etc. Il n’y a pas de concours entre soumise. C’est justement cette complémentarité qui permet à chacun et chacune d’explorer, voir et comprendre elle fétichismes des autres. Interagir avec un autre couple en BDSM est un partage de pratique, de culture, de philosophie et pas seulement de sexe. des 4 règles. La soumise n’a qu’un objectif : la satisfaction de son maitre. Elle doit obéir en tout point. Le dominant n’a qu’à seul objectif : le bien-être de sa soumise. À ce titre il est responsable de l’état physique et moral de sa soumise, voire de l’autre aussi. On respecte l’être humain même si on utilise des mots crus ou des techniques qui paraissent avilissantes. L’objectif est un lâcher-prise qui permet de toucher le fond de soi-même. Ce petit guide est aussi valable pour les rencontres entre pratiquants BDSM classiques. La simplicité est peut-être un bon point de départ qui ouvrent les possibilités.
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Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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