![]() Cet été 2018, nous sommes sortis en club ayant pour thème le BDSM. Ce fut une première pour moi et ma soumise. Il fallait bien se confronter un jour à la réalité des autres. Ce weekend ci, notre rencontre se fait sur Lyon. J’ai cherché toutes les soirées. Je jette mon dévolue sur la Krypte qui est la partie underground de l’Oasis, un sauna tendance gay. Après être sortie en club libertin, il m’a paru plus indiqué de fréquenter la communauté LGBT+ que celle des libertins. Oh, cela vaudrait un texte à lui tout seul : la différence de relationnel entre libertins et pratiquants BDSM. Les clubs libertins ont tous des balançoires, des croix de Saint André. Le matériel prend la poussière. Et on touche très vite à la pierre d’achoppement entre libertinage et bdsm. La première règle en club libertin c’est que c’est la femme qui choisit. C’est elle la reine. On ne doit pas l’importuner, pas insister en cas de refus. Très belle règle. Dans le BDSM, c’est le maître où la maitresse qui choisit évidemment.
Ainsi, nous avons vécu des moments cocasses en club libertin. Par exemple, nous discutions avec une amie libertine et je rappelle à ma soumise qu’elle doit avoir les chambres décroisées, voire légèrement écartées. Mon ton était pourtant convivial. Mais notre amie libertine a tout de suite bondi en disant « mais comment tu peux te laisser parler comme ça ? ». Nous avons souris et il a fallu que ce soit ma soumise qui réponde « ha mais non, je suis contente comme ça. C’est ce qui me plaît ». D’ailleurs, toute notre soirée fut morne certainement à cause de notre attitude. Ma soumise adorée, légèrement timide de surcroit, paraissait effacée. Ceux qui remarquaient son collier se demandaient si c’était purement esthétique ou autre chose. Mais en tout cas, personne n’est venue nous parler. C’est ce que je reproche à l’esprit libertin moderne dans certains articles. Le libertinage n’est plus qu’une partie de sexe avec un dictat de la bisexualité féminine ou l’homme n’est qu’un outil. Reste éventuellement une ambiance de fête pour quarantenaire où, comme on dit, tout est possible. Donc, le choix d’un sauna gay ouvrant son donjon à des couples homme/femme en étant hétéro-friendly est assez approprié. Reste qu’il faut s’attendre à une faune bigarrée. Car là, tout est vraiment possible. Arrivée sur place, le tenancier nous accueille en toute bonhommie une serviette de bain autour de la taille. Il se nomme Michel. J’ai l’impression que tous les tenanciers d’établissement de nuit s’appellent Michel. Ce doit être un code, une obligation, un repère, une malédiction. Je ne sais pas. Toujours est-il qu’il a su nous mettre à l’aise tout de suite et que grâce à sa convivialité toute la soirée fut réussie. Nous nous dirigeons vers les vestiaires, assez petits, baignés dans une lumière néon peu sympathique. Nous plongeons dans l’univers de la Krypte directement en y croisant les habitués qui se préparent. Un beau blond d’un 1 m 80 me sourit de manière angélique. Avec ses semelles compensées, il doit me surplomber de 30 cm. Tatouage genre militaire sur le bras. Il est dans l’attente, vêtu d’une jupe en cuir, un haut très ajouré et féminin, maquillage un peu outrancier. Il a un collier et une laisse. D’emblée je dis bonjour gentiment. Sa maitresse est bruyante, affairée. Gothique avec des bottes hautes. Un charme certain émane d’elle. Ce qui est souvent le cas pour les gothiques. Le maquillage et l’habillement type Mad Max Halloween fait son effet. Elle a une attitude semble plutôt joueuse. Elle n’a pas besoin d’être dure, son soumis est déjà dans sa peau d’esclave travestie et heureux de l’être. Des hommes très effacés sont présents aussi et se déshabillent pour ne porter qu’une serviette autour de la taille. Eux ne sont pas là dans le cadre du thème BDSM qui suit un certain dress code : noir, latex, cuir. Par amusement je décide de transférer tout ce joli monde dans un royaume fantastique inspiré de Tolkien. (Je tiens à dire que ce n’est pas par irrévérence aux personnes que nous avons croisés ce soir-là et c’est plutôt par respect pour l’ambiance à laquelle ils ont participé que je vais décrire notre aventure dans un monde fantasmagorique). Dans les geôles des saigneurs de l’anal, différentes espèces se côtoient. Le légionnaire qui sent bon le sable chaud se transforme en laquais gondorien. Sa maitresse devient une elfe noire. Les autres ne sont que « gaybelins » et autres créatures. Ainsi, je suis persuadé de n’être qu’un nain taciturne qui détient une humaine. La soirée commence bien. Gwen se change. Elle ne parait pas trop timide. Haut transparent noir, jupe mi fesse, jarretelles et talon haut. Collier, laisse. Je plonge un regard sur elle. Elle convient parfaitement. Direction le bar de la taverne remplie d’une faune bigarrée. Une dragqueen parfaite black d’1m90, les épaules deux fois plus large que les miennes. Je décide de l’appeler Onodrim. Une brochette d’elfe noires dont il est difficile de déterminer qui est soumis, maîtresse ou switch mais qui semblent très proches et ont tous un look gothique. Non loin, on reconnait assez bien quelques farfadets soumis dont la plupart sont féminisés et assez dévêtus. Je détecte un ou deux genderfluid. Et toujours des gaybelins avec leur serviette autour de la taille. La krypte est en sous-sol. Nous descendons. Une sono sommaire crache de la techno hard-orcque. La lumière est essentiellement tenue par des bougies. Le mobilier sommaire, donc pratique, est habillé de skaï noir. 4 grandes pièces voutées avec chacune une spécificité : une pour la décontraction, l’autre pour les démonstrations avec un chevalet et un fauteuil accessoirisé. Une seconde pièce avec des balançoires et enfin celle du fond avec une toile d’araignée et une croix de Saint André ainsi qu’une grande table. La croix et la toile sont occupés pour le moment par des gaybelins qui torturent d’autres gaybelins comme à l’époque des backroom de San Franscico dans les années 80. Pas l’ambiance Eye Wide Shut, ou Renaissance avec tapis épais et parquet. Non, nous sommes plutôt dans des oubliettes. Odeur humide de cave avec la fraicheur vivifiante. On change d’ambiance en un instant après le sauna d’en haut. Je rentre dans cet univers avec délice. L’aspect rugueux de l’endroit me convient même si je crains que cela effraie ma soumise. Pour l’instant, elle est collée à moi et se comporte très bien. Peut être légèrement impressionnée par la faune qui ne se gêne pas pour nous observer d’un air un peu dubitatif. Je suis conscient que nous sommes vus comme des intrus. Je suis en costume sombre, très classique, avec une soumise non gothique. On doit sentir l’hétéro à plein nez. Limite le vanille en goguette. Je dois presque être le plus âgé. Ils sont jeunes, ont l’impression d’avoir réinventé le bdsm et sont sur leur terrain de jeu. Ils gardent une certaine distance. Cela nous convient d’ailleurs. Nous sommes là pour nous deux avant tout et cela m’évitera de rejeter des partenaires potentielles trop entreprenants. J’aimerais pourtant leur parler et dialoguer avec eux. Car malgré mon air classique, j’ai connu des situations rocambolesques. Ainsi je me suis fait draguer par les minots extravertis de Greenwish Village à l’époque du tourbillon destructeur du SIDA, perdu dans les cinémas porno de la 42ième qui sentaient le sperme et la sueur, j’ai fait la fête avec les dragqueens du Studio 54 qui doivent être grand-mère/père maintenant, fait du roller avec des hercules stéroïdés à Venice Beach qui me disaient qu’il fallait baiser vite et fort avant « the big one », suivit sans but des brunes mystiques dans les couloirs de club de Beverly Hills alors que Steven Seagal jouait de la batterie, refusé de la coke par des blondes torrides lors des soirées cannoises du festival du cinéma, mixé avec des gayprideurs, partagé des tajines et des tarpets avec des soumis secrets à Marrakech, finit à l’aube en ramenant des putes après les afters de la même ville rouge. Alors, les vampires millenials limite brat de la bourgeoisie lyonnaise… pourquoi pas. Des bruits me ramènent à la réalité. On flagelle, on cire, on triture, on encule avec force et des cris de plaisirs gutturaux résonnent. C’est du sérieux. Gwen garde la tête baissée. Tout cela est nouveau pour elle et elle ne peut s’empêcher d’être bloquée par ce qu’elle perçoit. Une place se libère sur la toile. J’attends un peu par politesse pour voir si quelqu’un prend la place puis je décide qu’il est temps pour ma soumise de montrer ce qu’elle sait faire. Je la prends doucement par le cou et lui parle à l’oreille. Je la rassure et lui rappelle qu’elle peut arrêter à tout moment. Je lui demande si tout va bien. Elle répond que oui. Sortant de mon sac des menottes de cuir, je les lui enfile et l’attache bras écartés à la toile. Puis c’est le tour du bandeau sur les yeux. Elle semble carrément heureuse de ne plus être spectatrice et d’agir enfin en tant que soumise. Je lui ordonne de se cambrer afin d’exhiber son joli postérieur. Je sors ma cravache et la caresse. Je la flagelle doucement au début ne manquant pas de lui demander par code couleur si tout se passe bien. C’est vert et cela le restera d’ailleurs toute la soirée. Quelques Gaybelins et trolls viennent pour observer. Ils restent à distance respectueuse. Nous ne sommes pas la seule attraction. A un mètre de nous, sur la croix, un orque plutôt musclé se fait couvrir de cire et presser les parties génitales. Derrière nous, 2 soumis sont à quatre pattes sur une table et deux ou trois elfes noires dominas leur enfilent des plugs en les flagellant. Je me penche à l’oreille de gwen et lui dit que des spectateurs sont présents. Elle ne répond pas mais tend sa croupe encore plus. Je change pour le martinet qui est toujours plus impressionnant que ma cravache fétiche. Je fouette ses fesses, ses cuisses et la fait compter. Elle se comporte parfaitement et m’impressionne par sa prestance. Elle qui n’est pas maso encaisse très bien. Et sa peau rougit sous la lumière chaude des chandeliers. Je la félicite et libère ses seins dont je fais durcir les tétons. Sensible de ce côté-là, elle gémit un peu. Puis je glisse ma main entre ses fesses. Elle est mouillée et j’accentue son émoi en branlant son clitoris. Elle ne peut s’empêcher de gémir à nouveau. Je maintiens son excitation avec des paroles crues. Lui rappelant qu’elle est une belle petite salope soumise, qu’elle est attachée et exhibée devant des inconnus de tout bord et qu’elle aime cela. Je lui fais répéter ces phrases tout en alternant coup de martinet et caresse clitoridienne. Elle gigote de satisfaction. Un combat se mène entre le fait de tortiller de plaisir et tenir sa position. Je sens ma propre excitation monter en me connectant à gwen. Mais je reste attentif à l’environnement. A la fois par notion de sécurité mais surtout pour ne pas casser une étiquette non écrite. Je décide de faire une pause et je détache ma soumise une fois de plus en la félicitant. Je l’étreins amoureusement. Il est temps pour un mini after care et nous quittons la salle. Sur le chemin, un artiste est en pleine création. Il colle des morceaux de scotch électrique noir sur la peau d’une très belle nymphe nue. Il dessine des arabesques qui décore entièrement le corps, des pieds à la tête. Cela prend du temps mais le corps est magnifié. Cela me rappelle les graphismes de Jack Kirby dans les années 70. J’aurais tellement envie de prendre des photos mais bien évidemment, c’est interdit. Nous arrivons au bar. Les tribus sont toujours présentes. Je commande deux hydromels sans alcool. Gwen n’a pas l’air à l’aise au milieu de ce bestiaire hétéroclite. Sans doute aussi motivée par l’envie de redescendre. Pour jouer les trublions, j’ai une idée. Je prends ma soumise par la laisse et l’amène vers les elfes noires en canapé. J’en vise une près de laquelle il y a de la place. Le plus poliment du monde et avec mon plus beau sourire, je lui demande si elle peut garder ma soumise quelques instants. Elle parait assez surprise mais acquiesce. Je désigne un endroit près d’elle sur le sol à gwen et lui ordonne de se mettre à genoux. Elle s’exécute mais ne peut s’empêcher de me regarder apeurée. Je suis sûr que pleins de pensées se bousculent dans sa tête et je ne peux m’empêcher de sourire. Je sens son regard dans mon dos alors que je m’éloigne et j’imagine sa tête de chien abandonné. Je file dans les vestiaires pour récupérer mon téléphone car j’ai quand même l’intention de garder un souvenir de cette soirée. Bien évidement je ne prendrais que ma soumise. Je songe un instant à aller au fumoir histoire de prolonger le vice mais comme j’ai imposé gwen à une domina, je ne voudrais pas non plus lui manquer de respect. Je reviens donc vers le bar pour récupérer ma petite propriété. Je remercie chaleureusement la domina qui me tend la laisse poliment. Apparemment, elle ne souhaite pas engager la conversation plus avant confirmant mon impression du début. Dommage. Après une pause pipi pour ma petite chienne, nous retournons au sous-sol où une balançoire s’est libérée dans une autre pièce. Beaucoup de monde dans la pièce centrale qui assistent à des performances diverses sur le siège et où le scotcheur fou parachève son œuvre. Gwen regarde la balançoire avec envie. Je vérifie avant tout la propreté. C’est impeccable. Je n’ai même pas à lui ordonner de s’installer. Un simple geste suffit. J’enserre cette fois des menottes à ses chevilles (que je devrais donc appeler chevillotes), lui écarte les cuisses et l’enchaine les jambes le plus haut possible, ses fesses et son sexe bien au bord afin qu’elle soit totalement offerte et accessible. Je lui mets le bandeau sur les yeux. A côté de nous, sur une autre balançoire, un dom gaybelin fait subir des sévices à un esclave gaybelin. Les deux hommes sont habillés de cuir et il est difficile de voir ce qu’ils font. En tout état de cause il y a sodomie profonde mais je ne vois pas si c’est un sexe ou un autre objet qui est inséré. Je me questionne car le soumis pousse de grands cris de douleurs/plaisir par à-coups. Son dominant l’encourage en le rassurant : « voilà, tu vois, ça passe. C’est bien ». Le cri guttural du soumis résonne dans la pièce et il semble heureux. Cette ambiance sonore, soulignée par la voute et la lumière des bougies, nous protège de l’extérieur. Je caresse doucement ma soumise en lui parlant de ce que je vois. La pièce, la balançoire, elle offerte comme une petite chienne. Je l’excite autant physiquement qu’oralement. Je découvre ses seins, fait gonfler ses tétons et lui place des pinces. Elle qui d’habitude a du mal avec cet exercice accepte la morsure sans broncher. Je descends ma main entre ses cuisses pour découvrir sans trop de surprises qu’elle est trempée. Commence alors les petits insultes et l’humiliation pour amplifier son excitation. - Tu es trempé petite chienne. Tu aimes être attachée et exhibée ainsi. - Oui maitre. - Répète : je suis une petite chienne exhib. A ma grande surprise, elle qui est plutôt timide se met à crier distinctement. -Dis que tu es ma salope. - Je suis votre salope, maitre. Votre petite pute. Vous faites de moi ce que vous voulez. Elle m’impressionne et je la trouve extrêmement belle dans ce dénuement, ce lâcher-prise. Comme d’habitude son visage change. Elle est magnifique, lumineuse, apaisée. Je suis en érection. Je sors mon sexe de mon pantalon. Elle sent que je me colle et d’instinct elle tourne la tête vers moi, la bouche entrouverte. Je lui baise la bouche en maintenant sa nuque. J’enfonce mon sexe de plus en plus profondément dans sa gorge. De mon autre main, je tire sur les pinces et j’alterne jusqu’à son sexe où je branle son clitoris. J’arrête et me retire. L’autre duo est parti sans que je m’en sois aperçu. Nous sommes seuls et j’en profite pour faire quelques photos. Elle se laisse doucement bercer pendant que j’immortalise ce moment. Puis je décide de recommencer. Fellation à nouveau. Régulière reptation de ma queue assez dure jusqu’à sa glotte. Je la maintiens quelques secondes tout en tirant sur une pince jusqu’à qu’elle saute. Je relâche puis je recommence pour enlever l’autre pince. Elle est formidable. Je m’aperçois qu’un gaybelin en slip kangourou blanc est face à nous de l’autre côté de la pièce. Il semble fasciné par le spectacle. Il est petit, la bonne trentaine, plutôt replet sans être gras, chauve. Le parfait gaybelin. Il semble pris de frayeur quand je le surprends en train de se masturber sur son slip. Je ne sais pas quel est mon regard à ce moment mais il semble affolé. Je me tourne vers ma soumise et je parle fort. - Tu as un spectateur apparemment fasciné par tes prouesses de soumise. Alors répète ce que tu es. - Je suis votre chienne mon maitre. Je suis votre soumise. Je me retourne vers l’homme et lui fait signe d’approcher. - Tu veux regarder de plus prêt ? Il hoche la tête, visiblement fasciné mais respectueux. Je reprends la tête de ma soumise et lui baise à nouveau la bouche plus fortement. Je me retire pour lui faire répéter sa condition et d’autres mots crus qu’elle crie fort après avoir repris son souffle à chaque fois. Je continu de branler son clitoris et introduit un doigt dans son sexe. Le gaybellin ne peut s’empêcher de se masturber sur son slip kangourou. Dans ma tête je me dis que si j’avais voulu l’inventer je n’aurais pas fait mieux. C’est la réalité. A la fois drôle, pittoresque et excitante. Je laisse mon sexe vibrant sur le dessus de la bouche de ma soumise. J’écarte ses lèvres inférieures. A ma soumise : - Un spectateur est à 20 cm de ta petite chatte humide. Cela t’excite d’être exhibée ainsi ? Au gnome : - Comment trouve-tu ma soumise ? - Elle est très belle, très excitante maitre. Je suis interloqué par cet inconnu qui m’appelle maitre. Je pense qu’il veut être courtois. Même si je n’ai pas d’intention envers lui. Mais je ne vais pas perdre mon temps à lui expliquer mon point de vue. - Tu aimerais la gouter ? - Oh oui, maitre. - Et toi ma soumise, cela te dirait de te faire bouffer par un inconnu ? - C’est vous qui décidez maitre. - Vas-y. Met toi à genoux et lèche bien sa petite chatte. En une micro seconde le gaybellin est à genoux et se jette sur le sexe de ma soumise comme ….Un chien qui n’aurait pas mangé depuis une semaine. Il fait un bruit énorme en se gavant du jus de gwen. Je continue à parler à ma soumise. Alternant humiliation verbale et encouragements. Même si je n’avais pas encore totalement songé à partager ma soumise, je décide d’aller plus loin. D’un geste, je demande au gnome de s’écarter. Je me mets entre les cuisses de ma soumise sans rien dire et je la pénètre. Je lui laisse le doute de se demander qui la prend mais elle ne s’y trompe pas. Elle me reçoit avec délice. Je fais signe à kangourouman d’occuper la place où j’étais un instant avant. - Détache ses mains. Caresse-lui les seins. Ma soumise branle ton spectateur. Gwen s’exécute avec ferveur. Je dois avouer que son sexe n'est pas très dur et gwen fait tout son possible pour lui donner du plaisir. Il se déchaine légèrement sur les seins de ma soumise, un peu comme il l’a fait sur sa chatte. Je la pilonne de plus en plus en fort. Toujours étonné de ma capacité à bander dans ces circonstances où je reste observateur de la situation, en contrôle. Gwen gémit. - Alors petite soumise on est heureuse de satisfaire deux hommes ? Branle-toi. Ni une, ni deux sa main descend et elle se caresse tout en continuant de branler le gnome. Encouragé par mes paroles, le gaybellin veut montrer sa présence. - Hein tu aimes ça salope ? - Non. Elle est MA salope. Pas la tienne. Tu la respecte. - Pardon maitre. Du coup il débande. Je l’encourage à nouveau. - Mais branle-toi sur elle. Vas-y, éjacule sur les seins de cette petite pute. Ma voix lui fait comme un électrochoc. Ils se remet à bander et il jouit en râlant (ce doit être l’habitude de l’endroit). Quelques giclées atterrissent sur la poitrine de ma soumise. L’homme recule l’air mi piteux, mi enivré. - Merci monsieur, merci madame. - Merci à toi. Et il s’en va sans demander son reste. Je continue de prendre ma soumise avec régularité et lui ordonne de jouir en lui faisant un décompte. Elle a du mal à tenir tellement elle est excitée. Elle jouit bruyamment. Comme c’est souvent mon habitude dans ces circonstances, je ne jouis pas. Je ne laisse pas tomber ma garde. Je la caresse doucement. Lui demande si tout va bien. Si elle a mal quelque part. Tout semble aller parfaitement. Je la libère. En enlevant son bandeau, elle semble encore rêver. Je la soutiens presque alors que nous retournons dans la salle principale où il y a beaucoup d’agitation. De loin, je vois que la croix de Saint André est disponible. Je lui propose et son oui est vif. Je l’attache donc. Cette fois, la culotte enlevée. Son fessier fait face à pas mal de monde. Et je réalise une séance d’impact, entrecoupée de quelques gouttes de bougies. Je n’exagère pas trop car je sais que son corps a déjà pas mal subit. Comme elle est dans une forme de subspace et qu’elle ne sent aperçoit pas, je dois faire attention à elle. Son fessier est bien zébré. Je décide qu’il est temps d’arrêter. Je la cajole, la félicite. Nous sommes fusionnés par cette aventure dans une autre dimension. Nous regardons de loin les performances des dominas qui fouettent à double fouet les volontaires. Ici un genderfluid en mode femelle, puis une seconde beauté qui vient de terminer la décoration de son corps avec le scotch. Tout le monde, toutes races de Tolkien, toutes obédiences confondues semblent apprécier, presque fraternels. Un coup un peu plus sifflant que les autres fait saigner la nymphe sur la cuisse. La domina s’arrête immédiatement et lui demande de la suivre. Je ne pense que le sang soit un interdit mais plutôt que c’était la première fois du modèle et qu’elle ne voulait pas lui faire mal. En passant devant nous, je l’entends dire « ne t’inquiète pas, j’ai tout ce qu’il faut. Tu n’auras pas de trace mais il faut s’en occuper. » et l’autre de répondre « ce n’est rien, je n’ai pas mal ». Je trouve là la confirmation de cette ambiance que j’avais ressenti dès le début. Quel que soit les tendances, les envies ou les pratiques, c’est la bienveillance qui chapeaute tout. Fort de cette conclusion, je propose à mon extraordinaire soumise de rentrer. Nous remontons remplis de sensations. Un dernier verre, discutons avec le tenancier qui est content de la soirée. Il me glisse : - J’ai vu que vous avez passé un bon moment. - Ha bon ? - Oui, je descends régulièrement pour voir si tout se passe bien et j’ai vu que vous avez pu profiter pleinement …de tous les équipements. - Oui. C’est une soirée formidable. Tout était bien. Vestiaire glauque qui ramène à la réalité. On sort. Il fait encore très chaud malgré l’heure tardive. On croise des jeunes qui festoient à grand renfort d’alcool et je suis très vigilant. Je me fais la réflexion que je me suis senti plus en sécurité à la Krypte que dans les rues de la ville. Mais le dieu du bdsm est avec nous. Il nous protège jusqu’à bon port. Je remercie le propriétaire de la Krypte. L’endroit n’est pas moderne, il est fantasmagorique. Et sa clientèle bigarrée est sympathique. Ce voyage fut envoutant. Dans la voiture, gwen est comme sur un nuage. Nous faisons le débrief au diapason. Je ne manque pas de lui donner encore quelques ordres à l’arrivée à l’hôtel. Je reprends possession d’elle qui jouit encore puis je me laisse aller à mon tour. On est dominant mais pas moins homme. Nous parlons encore souvent de cette soirée. En espérant que les autres soient toutes aussi magiques. A chaque fois que des moments forts comme celui-ci nous arrivent, je suis éberlué par la force, la beauté et la discipline de ma soumise. Elle monte de grande marche. Nous évoluons ensemble et ça aussi c’est extraordinaire. Ethan
4 Commentaires
Ethan
5/12/2018 17:09:12
Les commentaires refonctionnent...
Répondre
;)
6/12/2018 15:29:09
Ah c'est beaucoup mieux !
Répondre
Ellajenesaisquoi
6/12/2018 19:00:00
Bonjour ! Ha ha, bravo ! vous avez réussi à réconcilier les deux univers bdsm et libertin qu'on oppose si souvent. Bon alors, vous vous sentez plus bdsm ou plus libertin ? moi j'ai bien ma petite idée ;)
Répondre
ethan
6/12/2018 22:06:19
Réconcilier...Oui. Comme vous le verrez dans un prochain texte.
Répondre
Laisser un réponse. |
Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
Catégories
Tous
|