LE FOUET & LA PLUME
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Priscilla, la révélatrice. Episode 1.

1/3/2017

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1992
Priscilla m'a apprit à mettre mon imagination et ma perversion au service de la luxure. Elle a révélé des choses en moi que je ne soupçonnais pas en faisant apparaître le dominateur tapit dans mon inconscient.
Elle est mariée, de 13 ans mon ainée.

Elle fait de l’équitation et porte assez souvent des pantalons de cheval. C’était la mode à l’époque. Ce pantalon entièrement moulant qui galbe les fesses.
Nous sommes chez elle, après avoir fait l’amour et je m’apprête à partir. Elle me dit de passer par le garage. Chose étonnante, car il est plus compliqué de sortir par le garage que par la porte d’entrée.
Une selle, des couvertures, des bottes bien en évidence. Je lui demande si c’est son matériel d’équitation. Elle acquiesce.
Je fais mine de m’y intéresser. Elle reste silencieuse. Comme à son habitude, elle ne dit jamais ce qui lui passe par la tête. Elle me met au bon endroit et attend que je fasse mon chemin.
Bien sur, mon regard se porte sur la cravache posée négligemment sur la selle. Je lui indique l’objet et elle le prend dans sa main, le caressant doucement.
Ma culture du SM balbutiante se borne à des textes de Sade, certes crus, mais qui sont de la science fiction pour moi. Je ne comprend pas encore ce goût à être attaché et recevoir des coups jusqu’au sang. Mais je me lance.
Je prends la cravache. C’est la première fois que j’en tiens une. Je la considère tout d’abord comme un jouet puis je suis impressionné par l’engin. La beauté et le crissement du cuir. La souplesse ferme de la branche. Et le petit clapet au sommet qui semble si petit et ne semble pas pouvoir faire beaucoup de mal.
- Il paraît que certaines personnes l’utilisent pour un autre sport, dis-je la voix pleine de sous entendus.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
Elle ment mais j’ai un doute. Mon esprit pervers est encore dans sa coquille. Pas habitué à déceler une respiration qui s’accélère, un silence trouble, des paroles qui disent non mais qui veulent dire oui.
Pourtant mon instinct est plus fort que moi et je commence à caresser les fesses de Priscilla qui fait comme si de rien n’était. Elle reste immobile à fixer le mur.
Je lui donne un premier coup de cravache maladroit. J’ai sous estimé les capacités de l’objet et cette première flagellation est brutale. Elle crie de douleur.
-Mais tu es malade !
Pourtant, elle ne bouge pas, ne se retourne pas. Le rouge me monte aux joues, je ne voulais pas lui faire mal. Cependant quelque chose me retient d’aller vers elle pour me faire pardonner. Je reste là à tester à nouveau la souplesse de la cravache.
-Hmmmm. Il faut apprendre à s’en servir. C’est plus violent que cela le laisse paraître. Tu crois que je serais un bon cavalier ?
Elle reste coïte.

Et puis tout s’enchaîne. Je lui donne un second coup sur l’autre fesse. Moins fort.
-Mais arrête, qu’est-ce qui te prend ?
Cette phrase est la sienne. Elle me la sort souvent. J’avais déjà compris que cela ne voulait pas dire non, bien au contraire.
Elle a les bras le long du corps gênant l’accès complet à sa croupe.
-Met tes mains sur la selle ! Cambre toi.
-Non.

Je la pousse sans ménagement. Elle perd l’équilibre et se retrouve obligée de prendre appui sur la selle. Je ne lui donne pas le temps de reprendre son équilibre et je la cravache à nouveau. Une fois, deux fois, trois, quatre. Elle hoquète de douleur et ponctue chaque coup par « arrête », « non », « tu me fais mal », « stop ». Mais elle reste là à offrir son cul aux morsures de la cravache et à la folie qui m’emporte.
Je stoppe et flatte son entrejambe.
-Baisse ton pantalon !
-Non, s’il te plaît, pas ici.

Sa voix est suppliante tout en ayant ce ton qu’elle a quand elle rentre en transe.
-J’ai dit : montre moi ton cul. Je serais doux mais je veux que tu sentes le cuir directement sur ta peau.
Elle dégrafe son pantalon et le baisse avec sa culotte jusqu’au genoux.
J’adore son cul, un peu en goutte d’huile mais qui se tient tellement bien. Je sais que sa peau est douce.
Je caresse avec ce nouvel instrument que j’apprends à maitriser. Ses fesses, son entrejambe, son sexe. Je m’essaie a tapoter avec la cravache sur ses lèvres. Je suis maladroit mais l’effet est là. Elle adore.
Puis je redonne de petits coups sur ses globes. J’accélère et j’alterne des coups plus ou moins forts.
Elle gémit et se cambre encore plus. Sa peau est rouge. Des marques précises commencent à apparaître. Un dernier coup plus fort que les autres lui arrache un cri.
-Stop !
Cette fois elle se redresse et se rhabille prestement.
-Il ne faut pas me faire de marque.

Elle se retourne avec ce grand sourire amoureux et satisfaite dont elle me gratifie après avoir jouis. Elle prend mon visage entre ses mains et m’embrasse tendrement.
- Tu es un petit pervers, tu sais ?
Non, je ne le savais pas. Pas jusqu’à maintenant.

Je pars l’esprit embrouillé par ce moment fort.
A nos autres rencontres, elle a toujours gardé la cravache dans son coffre de voiture en cas de besoin. L’excuse qu’elle allait aux écuries souvent lui permettait de le faire. Bizarrement, cette cravache ne servait qu’à la dresser elle.

J’ai appris à la dominer et à maitriser la cravache avec précision. Savoir cingler en maitrisant la force pour que les marques disparaissent vite.
Son grand plaisir était de s’offrir sur mon sofa, à quatre pattes, se faire cravacher en se masturbant. Elle avait des orgasmes puissants et très humide. Je la sodomisais souvent après sa première jouissance en lui faisant lécher ou mordre la cravache et nous jouissions ensemble.

Il me manquait encore pas mal de connaissances sur mon rôle de dominateur comme celui de contrôler, voire de lui interdire, de jouir sans mon accord. Je n’ai pas ajouté d’autres accessoires comme le collier, d’autres ordres. Je n’ai appris cela que plus tard.
Mais j’ai commencé surtout à ressentir le désir de ma partenaire, la tenir, la faire grimper en alternant plaisir et douleur à lui faire oublier qui elle était. Je suis devenu sensible à chacun de ses soupirs, gémissements, mouvements et suppliques pour la transformer en chienne.

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    Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge.
    Le sérieux côtoyant dérision et érotisme.

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