Les mots écartelés : la punition, première partieCeci est une approche partielle de la punition car c’est une partie intégrante et extrêmement importante du BDSM. N’hésitez pas à apporter votre pierre à l’édifice. Nous baignons dans le péché de part de notre culture et chacun à une vision personnelle de la punition. Je n’exclus pas de faire évoluer ce texte au fur et à mesure de l’avancée de réflexions et expériences. Reste qu’en lisant ces lignes vous allez vous apercevoir que la punition est passée du statut de pilier de l’autorité d’état à un outil d’affranchissement dans le BDSM. Partie 1 : la punition en tant que concept. Il faut tout d’abord établir un lien de cause à effet entre le contrôle, la peur, la violence et la punition. C’est évident et on fera référence aux 4 principes qui se nourrissent : la punition, dans la gradation de la violence, instille la peur et devient dissuasive afin que le contrôle puisse être établi. Et vice versa. Au contraire d’autres méthodes de manipulation des masses plus ou moins direct (cf Georges Orwell), la punition est un acte de répression directe qui s’applique sur une personne ou un groupe. La punition a souvent eu pour vocation à être démonstrative dans son acte ou ses conséquences afin que la leçon porte ses fruits. Pourtant, et là je fais une digression, la punition n’est pas aussi dissuasive que l’on aimerait le faire croire. Ou tout du moins sur le long terme. Car comme l’a dit John Stuart Mill (philosophe et économiste britannique du XIXème siècle) : "La punition qui inflige une douleur à celui qui la subit ne peut jamais être justifiée par le bien que cette douleur peut procurer à d'autres." (1) La démonstration d’une punition aussi cruelle soit-elle crée plus de la fascination qu’une véritable dissuasion. Ainsi en est-il de même pour la peine de mort, châtiment définitif s’il en est, qui ne fait pas diminuer de manière évidente les crimes violents. Et pourtant elle est encore en vigueur dans plus de 55 pays même si elle n’est pas appliquée systématiquement. Il y a plus d’émotion que de dissuasion dans la punition la plus définitive. Éventuellement on nourrit une haine anti système mais c’est surtout que la dissuasion ne fonctionne pas face aux raisons sociales et humaines qui mènent à la délinquance la plus forte. Et dans le BDSM, c’est encore pire dirais-je. Une punition démonstrative sera plus excitante que dissuasive aux yeux de spectateurs avertis. Elle devient presque un niveau à atteindre. Bien sûr, je le répéterais souvent au fil de ce texte : pas pour tout le monde. Les différentes approches de la punition diffèrent selon le vécu des personnes. Théologie : petit voyage dans l’histoire de la Punition, celle avec un grand P, celle de Dieu. La punition c’est la base même de notre vie sur Terre bibliquement parlant (2). Car si Adam et Eve n’avaient pas péché, nous serions tous encore au paradis. Nous vivons donc dans la conséquence de la première faute. Un monde punitif où l’on cherche en permanence comment se racheter du péché originel. Cet axiome est bien utile pour maitriser les masses. Certes aussi pour les instruire mais en les dirigeants dans le sens voulu. On peut faire quelques différences selon les religions ou croyances concernant la punition. Dans la chrétienté, sur la même base que le judaïsme, nous naissons et vivons en tant que pêcheur poussé à une modestie et une dévotion de chaque instant. Dans l’Islam, la punition est plus corrective qu’omniprésente. La base étant que, sur Terre, il est possible de vivre paisiblement tant que l’on suit les préceptes (au minimum les 5 piliers : profession de foi, prière, ramadan, l’aumône et le pèlerinage mais il y a d’autres obligations). On cumule des points et on fait les comptes à sa mort. Reste que certains versets du Coran (3) exhortent les hommes à battre leur femme. Mon propos n’étant pas de juger de l’importance de ces écrits dans la vie contemporaine mais de le replacer dans leur contexte historique où la violence (conjugale ou autre) était un moyen légitime de règlement de conflit. Dans le bouddhisme, la notion de punition est moins présente que dans d'autres religions, car il met davantage l'accent sur la responsabilité personnelle et la compréhension de la nature que de la souffrance et de ses causes. Chaque être humain est responsable de ses propres actions et de leurs conséquences. Cela signifie que les actes immoraux ou nuisibles peuvent entrainer des conséquences négatives pour la personne qui les commet, sous forme de souffrances et de difficultés dans cette vie ou dans les vies futures en se réincarnant. Mais avant de devenir un bouddha il y a de nombreux sacrifices à faire. Qu’il est long et difficile de ne nuire à aucune vie. C’est un peu le poids carbone avant l’heure en y ajoutant le poids moral que l’on fait subir aux autres. Bizarrement, j’ai l’impression que la quête spirituelle du BDSM a de nombreux points communs avec le bouddhisme alors que cette croyance met en avant des principes de moralité comme d’éviter la violence. La violence…Certes les actes du BDSM paraissent violents mais dans nos pratiques c’est un médium pour non seulement ressentir une forme de plaisir mais aussi un moyen de développement personnel. Comme je l’ai évoqué sur le ton de l’humour auparavant, le catholicisme est BDSM. Entre un prophète prêt à sacrifier son fils, un fils qui se fait crucifier pour les pécheurs, une vierge qui tombe enceinte par l’opération du Saint-Esprit…La lecture biblique peut être perçue comme sadomasochiste. Histoire : La punition divine a donc son corolaire dans l’histoire des hommes. Dans l'Antiquité grecque, la punition était souvent physique et publique. Les criminels étaient souvent soumis à des châtiments tels que la flagellation, l'amputation, l'exil ou même la peine de mort (crucifixion jusqu’à l’étouffement). Dans l'Égypte ancienne, les châtiments corporels étaient également courants (pas électrique), notamment la bastonnade, la flagellation et la mutilation. Les criminels étaient souvent marqués au fer rouge pour indiquer leur statut de hors-la-loi. Les crimes les plus graves étaient punis par la peine de mort, qui était souvent appliquée par la méthode de la décapitation ou de l'empalement ( pas la chaise électrique au grand dam d’ex-Maître Gims). Dans l'Empire romain, la punition était souvent sévère et brutale. Les criminels étaient soumis à des châtiments tels que la flagellation, la crucifixion, la décapitation, l'empalement, la noyade et même la mise à mort par les bêtes sauvages lors de spectacles publics (damnatio ad bestias). On notera là un florilège de ce que faisaient de mieux les Grecs, les Syriens et les Égyptiens et que la crucifixion était réservée aux non-romains. Ces derniers ayant droit à la décapitation plus honorable. Dans l'Empire chinois, les châtiments corporels étaient également courants, notamment la flagellation, la bastonnade et l'amputation. Les criminels étaient souvent marqués au fer rouge pour indiquer leur statut de hors-la-loi. Les crimes les plus graves étaient punis par la peine de mort, qui était souvent appliquée par la méthode de la décapitation ou de la strangulation, voir le sciage lent. Les Japonais ne sont pas en reste bien évidemment car, ne l’oublions pas, le nawajutsu est à la base une forme d’emprisonnement voire de torture. Mais il y a aussi le tsurushi, pendaisons par les pieds, plus difficile à supporter que l’on croit. J’aime bien le petit détail à la japonaise qui est de faire une incision à la tête pour éviter le cumul du sang dans la tête. Il y a une variation qui était plus réservée aux chrétiens : le mizuharitsuke qui est un crucifiement dans l’eau avec la marée montante qui vient submerger la tête au final. Les Japonais n’utilisaient pas en général une croix mais plutôt un cadre pour attacher les suppliciés. Le metsubushi où l’on jette du poivre ou du sable dans les yeux. Mais aussi l’ébullition, le supplice de la goutte d’eau et le gankyu ( la piñata humaine). Dans les sociétés médiévales européennes, les châtiments corporels étaient couramment utilisés. À l’instar des civilisations précédentes : fouet, bâton, mutilation et torture. Les criminels étaient souvent soumis à des châtiments humiliants, tels que la marche publique de la honte (shame, shame, shame dixit GOT). Les crimes les plus graves étaient punis par la peine de mort (décapitation ou pendaison). La torture au Moyen Âge se démarque et s’épanouit comme moyen de pression sur les masses voire de manipulation. Tel que ce fut le cas avec l’inquisition. Mais on devrait dire LES inquisitions. Car si on a en tête la plus connue, l’inquisition espagnole de 1478 qui a duré 3 siècles, la première date de 1184 et il y en aura au Portugal, en Italie (napolitaine et vénitienne) et aussi au Mexique. Il est apparu nécessaire de maintenir l’orthodoxie catholique. Les procédés de l’inquisition allaient donc de l’emprisonnement à la confiscation de biens mais on se souvient surtout de la torture. Torture : contre-nature et découverte. Ainsi on passe de la punition à la torture. Il y a d’abord le châtiment d’une faute commise (vol, viol, crime…) avec un début et une fin (souvent douloureuse et définitive) pour à la fois punir mais aussi dissuader. Et puis vient la torture, c’est-à-dire infliger de la douleur pour obtenir des “aveux”. Des méthodes dont l’objectif était de maintenir la pureté de la foi catholique et de protéger l'Église de tout danger d'hérésie ou de schisme. Ainsi on doit à l’inquisition certainement les plus “belles” créations : - La "vierge de fer" : une cellule en fer avec des pointes à l'intérieur, dans laquelle le prisonnier était enfermé, généralement debout, pendant des heures ou des jours. Les pointes pouvaient perforer la peau et causer des douleurs intenses. - Le "rack" ou chevalet ou crémaillère : une forme de torture où le prisonnier était allongé sur un lit et attaché à des cordes ou des chaines, puis étiré à l'aide de poulies ou de leviers. Cela pouvait provoquer des luxations, des fractures et des déchirures musculaires. C’est la variation douce de l’écartèlement romain et chinois fait par 5 chevaux. - Le "pétrissage" : une technique de torture dans laquelle les seins ou les testicules du prisonnier étaient comprimés ou broyés à l'aide de dispositifs en métal. - La "question" : une série de tortures, généralement utilisées en combinaison, pour extorquer des aveux ou des informations des prisonniers. Les méthodes de "question" pouvaient inclure la torture par l'eau (simulacre de noyade : waterboarding), la torture par le feu (brasier), la suspension par les bras, l'étouffement, la flagellation et la privation de sommeil. - Les "autodafés" : des cérémonies publiques au cours desquelles les personnes condamnées pour hérésie étaient brulées vives sur un bucher. Sans oublier les petits et grands délices : les brodequins, l'estrapade, le chat à neuf queues, le pal ou le berceau de Judas, l’épluchage de peau ou écorchement, le supplice du rat, celui de l’éléphant, la crucifixion, La fourche de l’hérétique, l’arracheur de poitrine, les poucettes,…J’en oublie certainement. Et on peut évoquer pour terminer le fait que les progrès techniques et scientifiques ont mis au goût du jour les techniques de torture comme la gégène, les produits chimiques, les points nerveux, le lavage de cerveau et le fameux annuaire. Je vais arrêter là cette liste à la Prévert non sans vous faire remarquer que vous avez ressenti une légère excitation en parcourant ces méthodes de torture. Vous comprenez que ce qui a été et est encore utilisé pour avilir et torturer les personnes sont des instruments auquel vous vous confrontez. Voire pire : vous vous languissez de subir ou faire subir une délicieuse torture. Partie 2 : réflexion sur le BDSM et la violence Pour comprendre la punition BDSM et ses fonctions, il faut déterminer ses racines. Ces dernières baignent dans la violence, la torture (sophistication de la violence individuelle) comme outil hégémonique d’une pensée dominante. La légitimité d’une pensée, d’une politique ou d’une dynastie ne s’est imprimée dans le cours de l’histoire la plupart du temps que par la violence, la peur et ses déclinaisons : exécution, emprisonnement et torture afin d’instiller la peur. Selon la pensée de Thomas Hobbes (1588-1679), dans Le Leviathan, l'État doit utiliser la peur pour maintenir l'ordre et la stabilité dans la société. Pour lui, la peur du châtiment est la seule chose qui peut empêcher les gens de céder à leurs instincts violents et égoïstes. En d'autres termes, l'État doit avoir le pouvoir de punir les crimes et les transgressions pour que les gens aient peur de les commettre. La notion de contre-pouvoir n’étant pas pertinente apparemment dans son discours. On ne peut s’empêcher de remarquer que, malheureusement, l’actualité lui donne raison puisse que des mouvements sociaux depuis plusieurs années sont instrumentalisés pour paraitre violent voire barbare afin de pouvoir être réprimés, ou détruits, de manière encore plus violente. Les gens à la tête de l’Etat n’ont pas le doute que leur propre légitimité est au-dessus du peuple. Par contre, il devient difficile d’assujettir un sujet qui comprend, aime et utilise une forme de violence. Car on perd une part d’autorité, cela oblige à s’adapter (par exemple contre des techniques de guérillas) et surtout à surenchérir. La surenchère c’est la crainte de l’embrasement général. C’est le doute qui surgit dans la pensée dominante car elle s’aperçoit que ses moyens de contrôle et de coercition deviennent moins efficaces, voire deviennent compris, détournés. C’est le grignotage de l’autorité. Et ce doute est létal car les gens en haut de la hiérarchie (religieuse, étatique, etc.…) savent très bien qu’ils sont un colosse aux pieds d’argile. Si le peuple veut renverser une situation il peut le faire en quelques jours. Au sacrifice de quelques vies et quelques blessés, effectivement. Mais que peut faire une armée face aux millions de civils ? Tout le travail de ceux qui veulent gouverner est de maintenir le “contrat social” de Hobbes, développé aussi par John Lock (4), Montesquieu (5) et Rousseau mais de manière positive : les individus acceptent de renoncer à une partie de leur liberté naturelle pour former une société organisée et un gouvernement capable de protéger leurs droits et leur sécurité. En échange de cette protection, les individus reconnaissent l'autorité de l'État et acceptent de se conformer aux lois et aux règles établies par le gouvernement. Sauf que la peur (du gendarme, du châtiment) est un instrument caché du contrat social. Après le siècle des lumières et dans l’évolution historique, les libertins devenus libertaires, puis ceux qui pratiquent dans l’alcôve leur propre autorité et enfin ceux qui forment des clubs de pensée différente de la pensée dominante deviennent dangereux aux yeux de l’état car ce sont des électrons libres qui peuvent être l’engrais de pensées divergentes voire révolutionnaires. Et on comprend aussi pourquoi le BDSM dans sa généralité et les paraphilies associées ont été mises au ban de la société. Et le sont encore. Car comment contrôler des personnes qui prennent du plaisir à la torture ? Mettons-nous d’accord. Bien sûr que personne ne supporte la vraie torture poussée. Mais l’auto attribution de certaines pratiques vient de facto diminuer la force de l’État, de la religion, ou de la pensée dominante. La menace de la punition divine perd de sa force d’un point de vue conceptuel. Et la notion de liberté, de pensée individuelle se met simplement en opposition avec le contrôle de la population. En résumé, Il y a une adéquation entre l’appropriation de moyen de torture et celui de la pensée libertaire. Ainsi, dans la pensée du tout-venant, la pensée libertaire, voire anarchiste, le SM et autres mœurs “dépravées” ont été écartés officiellement de la société, non pas parce qu’ils sont réellement pervers mais considérés comme antisocial (alors qu’ils ne sont qu’asociaux). Pour conclure, le BDSM reprend le même système que n’importe quelle autorité dans l’établissement de sa domination. À savoir discipliner par la punition. Et tous les modes de punition découlent des méthodes préexistantes. Du simple fouet jusqu’à l’électricité en passant par l’empalement. Certes beaucoup parleront de délicieuses tortures mais ces moyens mis en place de manière plus ou moins forte sont les mêmes. Il ne reste plus qu’à se pencher sur la pratique punitive dans le BDSM dans l'article suivant. Références : (1) John Stuart Mill (1806-1873) a développé une théorie de la punition qui s'oppose à la tradition utilitariste de l'époque. Pour lui la punition met l'accent sur la réhabilitation et la réintégration sociale de l'individu, plutôt que sur la vengeance ou la dissuasion comme unique justification pour punir. De plus, elle doit être proportionnelle à la gravité du crime, mais aussi adaptée à la personnalité et aux circonstances de l'individu puni. Par ailleurs John Stuart Mill est intéressant en étant un précurseur du féminisme, défenseur de la liberté d’expression et du principe de “non-nuisance”. Il a passé les 15 dernières années de sa vie à Avignon. (2) Dans la Bible, les punitions divines sont plutôt des malédictions comme dans l’ancien Testament qui évoque la famine, la perte de récoltes, la stérilité, les maladies et les défaites militaires (Deutéronome 28:15-68). De même, dans le livre des Proverbes, il est écrit que "le salaire du péché, c'est la mort" (Proverbes 10:16) et que "ceux qui sèment l'injustice récoltent le malheur" (Proverbes 22:8). Bref un peu d’apocalypse pour bien signifier que Dieu est grand avec notion de punition qui est bel et bien établie dans la société des hommes avec les lois de Moïse qui établissent des peines pour divers crimes et transgressions, allant de l'amende à la peine de mort en passant par le châtiment corporel (Exode 21:12-27, Lévitique 20:9-16). (3) Dans le Coran, il y a un verset qui est interprété comme autorisant la violence conjugale même si cette interprétation est contestée par quelques interprètes du Coran. Le verset en question est le verset 34 de la sourate An-Nisa, qui stipule : "Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !”. Là encore je ne veux pas faire le jugement de ce verset dans l’époque actuelle mais le replacer dans son contexte historique. On notera cependant que la notion de violence et de punition reste précise : dès que l’obéissance est revenue, on arrête les punitions. Et surtout on retrouve les 3 points importants de la punition : verbale, privative et physique. Le Coran est BDSM ? Ou le BDSM est-il coranique ? Je taquine. Mais il est vrai que la punition est universelle et utilise les mêmes moyens. (4) Dans son ouvrage "Deux Traités sur le gouvernement civil" publié en 1689, le contrat social de John Locke repose sur l'idée que les individus ont des droits naturels qui doivent être protégés par un gouvernement, et que les gouvernements tirent leur légitimité du consentement des gouvernés. Le pouvoir politique doit être exercé par un corps représentatif élu par le peuple, et le pouvoir exécutif doit être séparé du pouvoir législatif pour éviter les abus de pouvoir. (5) Le contrat social de Montesquieu repose sur l'idée de la séparation des pouvoirs. Dans son ouvrage "De l'esprit des lois" publié en 1748, il propose que le pouvoir politique soit réparti entre plusieurs institutions distinctes pour éviter les abus de pouvoir et protéger les libertés individuelles : le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Chacun de ces pouvoirs doit être exercé par une institution différente et indépendante pour garantir l'équilibre et la stabilité du système politique.
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Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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